Les 162 ex-commerçants, qui exerçaient au marché de Diar El Baraka, réclament la création d'un espace commercial qui leur permettrait de reprendre leurs activités gelées depuis juillet 1997, date de la destruction de l'ancien marché. Les responsables de l'APC de Baraki déclarent être soucieux de la situation inquiétante dans laquelle se trouvent les dizaines de pères de famille, tout en précisant que la concrétisation de 3 projets de marchés de proximité dans les sites à forte densité se feront prochainement. S'agissant du marché de proximité ouvert en 2007 à Boukaraâ, les représentants de l'Union locale des commerçants regrettent de ne pas avoir été consultés, car «cet espace s'est avéré insuffisant pour contenir la demande croissante des consommateurs de ce quartier et ceux des sites voisins». Les citoyens, à défaut de la réalisation du centre commercial prévu depuis 2008 à l'emplacement de l'ancien marché central de Baraki, se rabattent sur l'unique espace de vente de fruits et légumes construit à Boukaraâ «en guise de marché pilote de proximité», estime le représentant des commerçants.
