Une année après son lancement officiel en Algérie, Peugeot scooters, distribué en Algérie par son représentant officiel Meklati Multi Distribution (MMDI), vient de souffler sa première bougie. Un événement qui a coïncidé, jeudi soir, avec le lancement de deux nouveaux produits venus s'ajouter à la longue liste des scooters du Lion. Il s'agit des scooters Tweet et Vivacity équipés d'une motorisation de 125CC. Dans son intervention, le directeur général de MMDI, Abdellah Mounir Meklatti, a déclaré que l'objectif premier de MMDI est de promouvoir les deux-roues en Algérie et de faire de Peugeot Scooters l'atout incontournable pour circuler en ville, sans aléas ni contretemps. «Cette année, MMDI a œuvré pour représenter selon les standards de haut niveau de la marque au Lion en mettant sur le marché toute la gamme de produits allant du légendaire Vogue aux scooters de 50cc à 500cc, afin de satisfaire au mieux les attentes des clients potentiels», dira le conférencier. MMDI a procédé a l'ouverture de cinq showrooms, incluant Bir Mourad Raïs, dans différentes wilayas, comme Tipasa, Mostaganem, M'sila et Oran en 2010. Pour cette année, Peugeot scooters sera présent à Sétif, Jijel, Biskra et dans le Grand Sud. Prenant la parole, Mlle Boussa, la responsable du produit, fera un bref aperçu des ventes pour 2010, qui ont atteint, selon elle, les 150 unités. Peugeot Vogue (ex103), Ludix et V-Clic sont les trois produits les plus vendus par le représentant de Peugeot scooter, qui compte atteindre un objectif de 900 ventes au cours de cette année. «En 2010, nous avons été freinés par les problèmes liés à l'agrément et à l'homologation de nos produits, qui dépassent les 125CC. Ce n'est pas le cas aujourd'hui», dira le DG de MMDI. Concernant les tarifs, les prix de lancement de Tweet et Vivacity ont été fixés respectivement à 257 000 DA et 235 000 DA avec une garantie de 2 ans et kilométrage illimité, ainsi qu'un stock de pièces de rechange d'origine et une main-d'œuvre formée. Interrogé sur le problème lié à l'assurance du scooter, l'orateur expliquera qu'il ne se pose à son niveau, dès lors que son entreprise est liée par une convention avec la CIAR. «Nous offrons même l'assurance à nos clients», ajoutera-t-il. A une question sur le projet d'une unité d'assemblage de scooters à Fouka, dans la wilaya de Tipaza, le directeur général de MMDI dira que ce projet, dont l'étude techico-économique est prête, fait face aux aléas de la bureaucratie. «On nous demande de ramener le matériel, de monter les machines ; puis, on verra par la suite s'ils peuvent nous accorder l'agrément ou pas», dira le DG de MMDI, qui déplore cette attitude de la part des pouvoirs publics. Ces derniers exigent 30% d'intégration locale pour accorder le quitus du montage de scooters en Algérie. Ce projet de 1,5 million d'euros en fonds propres permettra une baisse du prix du scooter de 20 à 25%, selon le conférencier. Quant aux produits chinois qui inondent le marché des deux roues, notre interlocuteur répondra que certains produits sont sous-évalués en termes de prix et de puissance du moteur, dans le seul but d'éviter leur homologation.
