Des opérations programmées pour l'année 2010 sont toujours à la traîne. Les automobilistes trouvent des difficultés à circuler sur des artères qui ressemblent à des champs de bataille. L'APC de Constantine vient d'annoncer le lancement d'un programme de réhabilitation du réseau routier dans les neuf secteurs urbains de la commune. Un plan qui arrive en retard au vu de l'état de dégradation avancé du réseau routier, dont certaines parties sont impraticables, comme c'est le cas dans plusieurs cités. L'on saura déjà que huit opérations faisant partie du programme de l'année 2010 sont encore à la traîne. Ces dernières n'ont vu l'établissement des cahiers des charges que dans les derniers mois, ce qui renseigne sur la cadence avec laquelle fonctionnent les services techniques. Pour cette première tranche, près de 343 millions de dinars ont été consacrés aux secteurs de Sidi Rached, Bab El Kantara, El Gammas, 5 Juillet 1962, Boudraâ Salah et Sidi Mabrouk. Les deux artères importantes, Kitouni Abdelmalek et Rahmani Achour, bénéficieront d'une réfection de la chaussée, alors que l'on notera un projet similaire pour le lotissement Haddad qui connaît une sérieuse dégradation depuis des années. Par ailleurs, et pour le programme de l'année en cours, estimé à 460 millions de dinars, il est prévu le lancement d'opérations pour le confortement des routes de la cité Boussouf, la réfection du tapis du boulevard de l'Est, l'aménagement des cités El Gammas et Boudraâ Salah, en sus de la réfection des chaussées de Sidi Mabrouk inférieur. Une enveloppe de 80 millions de dinars devra être consacrée pour le parc de Djebel Ouahch, alors qu'une importante opération ciblera la rue du 20 Août 1955, où un affaissement sur plusieurs dizaines de mètres a rendu la route difficile à emprunter, notamment du côté du terrain Amirouche. Une situation qui perdure aussi au niveau de nombreux tronçons de la ville, notamment celui reliant le rond-point de la cité Emir Abdelkader au parc de Djebel Ouahch, lequel ne cesse de se dégrader au fil des jours. Reste à savoir si ces travaux seront réalisés dans les délais, compte tenu du temps qui sera pris pour lancer les appels d'offres, ainsi que du manque patent en entreprises qualifiées. Un fait qui a été constaté durant les années précédentes où l'APC s'est contentée de simples retapages, dont les lacunes apparaissent dès les premières chutes de pluie.