Le Hillal Baladiat Chelghoum Laïd (HBCL) s'enlise dans les profondeurs du classement. Après les trois forfaits du début de saison, il végète au bas du classement avec deux petites unités au compteur, devancé par la JSB Tadjenanet et le CRB El Milia, 11 points chacun. A moins d'un exploit, il risque tout bonnement un autre purgatoire: l'enfer de la régionale 1. «La situation est périlleuse, d'autant plus que des apprentis sorciers s'emploient à saboter l'équipe. La trésorerie est également à sec, suite à l'opposition faite, par deux ex-dirigeants, aux subventions allouées au titre du budget supplémentaire (BS) de l'APC, du fonds de wilaya et de la DJS», a indiqué le néo-boss du Hillal, Souheil Boutaouche. Plus grave encore, la levée de boucliers d'une dizaine de recrues, qui ont boudé les entraînements, en raison, semble-t-il, de la non-perception de leurs redevances. «Il est aberrant que lesdits joueurs, de niveau médiocre, réclament des primes, alors que l'équipe continue d'aligner de piètres résultats», a martelé notre interlocuteur. Déjà relégué, en 2004, en inter régions, le «Croissant» a raté à maintes reprises le coche de réintégrer la division 2. Nul besoin d'être un mage pour réaliser que le déclin du club doyen de la wilaya de Mila et le maintien du statu quo sont l'oeuvre de la politique prônée par les staffs dirigeants qui se relaient depuis ces deux décennies. Beaucoup plus accaparés par les luttes claniques de leadership et les intérêts personnels inavoués, que par le souci et le devoir de rendre au «Croissant» son lustre d'antan, ces derniers l'ont conduit à la dérive.