Les habitants de la cité des 544 lotissements vue sur mer, sise à Kharouba, dans la commune du chef-lieu de la wilaya, vivent un calvaire qu'ils ne cessent d'endurer depuis belle lurette. Malgré les différents appels incessants de ces derniers, aucune suite favorable n'est venue au bon moment. Le mal s'accentue davantage lorsque la pluie s'invite au décor. Au creux de l'hiver en cours, à la chute des températures, c'est la boue. En été, c'est la poussière. Les habitants rentrent chez eux tôt. Les cris de colère se répètent chaque jour, mais le scénario ne change guère d'un iota; il se régénère chaque année telle une pandémie incurable. L'éclairage public, dira un habitant, est défaillant dans ladite cité sus-évoquée. Partir tôt le matin est devenu un calvaire, la peur au ventre est déjà installée. Le sentiment d'insécurité prend dès lors de l'ampleur; il n'est pas rare à ces heures d'errance d'entendre parler de prises à partie, de vols, d'agressions. Seules les victimes isolées, résignées et battues en connaissent les profondeurs du mal. «Quand le problème sera-t-il réglé?» S'insurge un habitant de cette cité.