Les jeunes contractuels du secteur de l'habitat qui protestent contre leur non-titularisation n'en démordent toujours pas, quatre jours après l'entame de leur grève du travail. Un mouvement qui semble même s'amplifier et induire une contagion auprès de leurs pairs de l'autre administration voisine, la DLEP (direction du logement et des équipements publics). Aux 126 travailleurs grévistes entre administrateurs, employés des services techniques et corps commun vont venir s'adjoindre les travailleurs des 14 subdivisions et ceux de la DLEP qui nous ont contactés hier pour nous faire part de leur vœu de suivre le mouvement initié par les contractuels de la DUC (direction de l'urbanisme et de la construction). Selon un des jeunes protestataires venus rendre visite à notre bureau, «il y a iniquité dans la revalorisation des salaires du fait du nouveau régime indemnitaire». Selon notre interlocuteur, il y a «risque de paralysie des services concernés si le ministre de l'Habitat ne daigne pas prêter une oreille attentive à leurs doléances». La paralysie toucherait les services clefs de la DUC et de la DLEP, deux importantes directions, clefs de voûte de toute la problématique de développement dans la région. Parmi les grévistes, l'on a noté la présence d'agents, par ailleurs des licenciés intégrés depuis les années 2000 dans le cadre du pré-emploi et qui occupent des postes clefs dans le traitement des marchés publics. Revendications impliquant la tutelle qui mettent les responsables concernés dans un grand embarras.