Ali Younsi, 35 ans, journaliste au quotidien El Massa, est décédé mercredi soir à la suite d'un accident de voiture survenu en allant chez lui à Ilmathen, dans la wilaya de Béjaïa. Notre confrère aurait raté un virage à Amizour pour tomber dans un ravin. La dépouille mortelle a été retrouvée par les services de la Gendarmerie nationale hier matin… Ali, je ne trouve pas de mots pour te dire adieu. Tu étais mon collègue, mon ami et l'ami de tous les journalistes. Toujours présent quand j'avais besoin de toi. Tu ne savais jamais dire non. Tu avais juste 35 ans, mais ton répertoire et ta carrière de 13 ans étaient tellement riches ! Tu adorais te consacrer à ton travail. Généreux, gentil, disponible, compétent et intègre, tous tes amis en témoignent. Lorsque j'ai appelé d'autres collègues à toi pour témoigner, il était difficile pour eux de me répondre. «Tu le connais toi aussi, je ne sais pas quoi te dire», disent certains. Lorsque nous avons appris la nouvelle de ton décès, il nous a été à tous difficile de croire qu'une telle plume puisse sécher. Le destin en a voulu ainsi. Ces derniers temps, tu étais tellement heureux de rencontrer tes anciens collègues venus couvrir les marches du samedi. On se remémorait tous, amis et collègues, les beaux souvenir des différentes missions et couvertures. Blagues, éclats de rire, tu nous donnais des détails de certaines missions en te référant même à des déclarations faites il y a quelques années. Tes amis te regrettent aujourd'hui. C'est une cruelle perte pour nous et pour la profession du journalisme. Ton dernier article est paru hier dans ton journal. Tu suivais avec un professionnalisme exemplaire les détails des travaux de l'APN. Tu as annoncé que le ministre de l'Intérieur répondra aux questions et préoccupations des députés, lundi prochain… Et tu ne seras pas là pour suivre ton dossier, comme tu aimais tant le faire. Tu laisseras un vide que personne ne pourra combler. Tes amis viendront aujourd'hui pour te dire adieu à Ilmathen. Repose en paix Ali