Les prix du pétrole ont fini sur un léger recul vendredi à New York, après l'annonce d'un cessez-le-feu par le gouvernement libyen, tandis que la répression se poursuivait dans d'autres pays du monde arabe. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en avril a terminé à 101,07 dollars, en baisse de 35 cents par rapport à la veille. Les cours, en forte hausse en début de journée, sont brusquement repartis à la baisse à l'annonce que les forces fidèles au colonel Mouammar El Gueddafi cessaient les opérations militaires contre les insurgés, le baril lâchant trois dollars en quelques minutes. A Londres, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en mai coûtait 113,29 dollars en baisse de 1,61 dollar par rapport à la clôture de jeudi, alors que sur le marché new-yorkais, le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en avril cédait 1,20 dollar, à 100,22 dollars. Pour autant, les cours «restent au-dessus de 100 dollars, et je pense que le risque reste à la hausse», a jugé un analyste. Le marché reste à l'écoute de la situation au Yémen, théâtre des violences les plus meurtrières depuis le début de la contestation du régime, qui ont fait plus de 40 morts vendredi à Sanaa et au Bahreïn.