Les protestataires revendiquent la distribution de logements sociaux, des postes d'emplois et des aires de jeux pour les jeunes. Des centaines d'habitants du quartier populaire de Nezla, dans la commune du chef-lieu de wilaya sont sortis hier dans la rue pour protester contre les promesses non tenues des autorités de la wilaya, à savoir prendre en charge les problèmes auxquels ils font face depuis des années. Selon des protestataires, les habitants du quartier souffrent d'un manque patent d'eau potable, qu'ils reçoivent à raison d'une demi-heure par jour. D'autres points ont été soulevés, comme l'absence de réseaux d'assainissement, la situation déplorable dans laquelle se trouve la route, et le retard considérable mis dans les travaux en cours, ceux d'aménagement et de bitumage des routes traversant leur quartier. Ils revendiquent également des logements sociaux, des postes d'emplois et la réalisation d'aires de jeux pour les jeunes. Dans le sillage, ils n'ont cessé de dénoncer les promesses non tenues du secrétaire général de la wilaya, relatives aux préoccupations susmentionnées. D'autre part, des dizaines de jeunes de la commune de Morara, à 140 km d'El Oued, ont également lancé, hier, un mouvement de protestation. Ils ont fermé la route reliant le siège de leur commune à celui de la daïra, revendiquant, outre de meilleures conditions de vie, leur part en matière des projets de développement local, notamment dans les domaines agricole, de la santé, de l'emploi et des travaux publics. D'autre part, des dizaines de fellahs de Reguiba, commune située à 40 km au nord du chef-lieu de wilaya, ont observé, hier, un sit-in devant le siège de leur commune pour réclamer l'annulation immédiate des décisions d'exploitation de périmètres agricoles concédées par les services de la commune précitée à des particuliers. Ces fellahs contestataires, qui ont érigé de tentes devant le siège de leur commune, nous ont indiqué que les périmètres agricoles distribués se trouvent sur des terrains qui leur appartiennent depuis des générations. Ces terrains sont des zones de pâturage pour leurs bestiaux, clament-ils. Ils ont exhorté le premier responsable de la wilaya à intervenir pour mettre fin à ce qu'ils ont qualifié de scandale.