Les habitants de Djenane El Affia et de Djenane Essfari, relevant de la commune de Birkhadem, demandent la construction d'une passerelle qui joindra les deux quartiers séparés par l'autoroute reliant Alger à Blida. La seule passerelle qui unit les deux cités existe depuis les années 1990. Elle est fixée du côté du cimetière. Pour l'emprunter, il faut aux résidents descendre quelque 500 m plus bas avant de remonter vers le centre-ville de Birkhadem. Comme les habitants rechignent à cette « corvée », ils préfèrent couper l'autoroute au point du local d'un artisan de céramique, mettant ainsi leur vie en danger de mort. Sur les lieux, des appels de l'association du quartier sont placardés, invitant la population à signer une pétition pour demander aux autorités la mise en place d'une nouvelle passerelle « plus utile ». A en croire des membres de l'association de quartier, les accidents de circulation sont légion. Les résidents sont dans l'obligation de traverser l'autoroute pour se rendre à la station de transport urbain de Birkhadem notamment. Cependant, d'autres citoyens préfèrent attendre, sur la chaussée même de la voie express, les bus qui observent un arrêt très dangereux au pied de l'actuelle passerelle. Pis, en dépit de l'existence d'un sentier, en contrebas de l'autoroute, les habitants des deux quartiers, surtout les écoliers du CEM Si El Houas, sis rue Abdelkrim Tata, circulent en pleine autoroute.