En dépit d'une réelle volonté des habitants du lotissement Si Smail, situé dans la commune de Bordj El Kiffan, avec plus d'un millier d'habitants, de mettre un terme définitif au problème de raccordement au gaz de ville, la Sonelgaz campe toujours sur ses positions. Les changements climatiques, qui augurent déjà d'un hiver glacial, ont suscité des inquiétudes chez les résidents de ce quartier situé à quelques kilomètres du centre-ville de la capitale. Un quartier dont la moitié des habitations est pourvue de gaz de ville, alors que l'autre moitié reste confrontée au bon vouloir des responsables de cette entreprise. Les riverains ont toutefois pu rassembler une importante somme d'argent, évaluée à plus de 200 millions de centimes, afin de participer aux frais du projet, et mettre un terme définitif à un calvaire qui n'a, à vrai dire, que trop duré. Sauf que ces derniers, malgré cette bonne volonté affichée, ont été surpris par la réponse de Sonelgaz qui les a exhortés à prendre attache avec l'APC afin de compléter la totalité du montant, sans cela les travaux de raccordement au gaz de ville ne pourront jamais voir le jour. Pourtant, un échéancier de paiement aurait pu régler tous ces problèmes-là.