Des gardes communaux licenciés demandent leur réintégration Des dizaines de membres de la garde communale de Batna, licenciés en 2006, se sont rassemblés hier pour un sit-in devant le siège de la wilaya. Les manifestants ont appelé le wali à réviser la décision qualifiée d'arbitraire, prise par l'ancien wali, et demandent leur réintégration. Dans la lettre adressée au chef de l'exécutif, les anciens gardes communaux se disent victimes de l'ancien commandant du secteur militaire «qui a fait de la wilaya sa propre principauté ». Dans le même document, les signataires affirment que le commandant militaire les a licenciés abusivement, profitant de la situation, en observant qu'il avait entrepris des procédures formelles pour des faits qui n'ont pas eu lieu. Ces anciens gardes, dont le nombre dépasse la centaine, demandent aussi à être indemnisés pour toutes ces années.
Manifestation à Ouled Ammar... Les habitants de la commune de Ouled Ammar, dans la daïra d'El Djezzar, ont fermé hier le siège de l'APC pour protester contre leurs mauvaises conditions de vie. Les protestataires qui ont occupé pendant toute la matinée l'hôtel de ville ont porté leurs revendications devant les responsables de la daïra, en exigeant notamment davantage de logements ruraux ainsi que l'amélioration de l'alimentation en eau potable et de l'assainissement.
…et à Mechta Sfer Des dizaines de manifestants originaires de Mechta Sfer, dans la commune de Seggana, ont fermé hier la RN28, reliant Batna à M'sila, bloquant la circulation pendant toute la journée. Les protestataires ont agi de la sorte pour attirer l'attention sur des problèmes liés à l'électricité et au mauvais état de la route qui mène à leur hameau. Le chef de daïra, ayant tenté une négociation avec ces manifestants, affirme qu'un projet d'électrification est programmé pour l'exercice 2012 pour cette Mechta alors que le bitumage du tronçon routier en question, étalé sur 4 km, est prévu aussi pour l'année prochaine.
Transport ferroviaire : Fin de mission pour le train Batna-Alger ? Tout porte à croire que l'autorail assurant la liaison Batna-Alger via Bordj Bou Arréridj ne sifflera pas de sitôt. La raison est toute simple: ce train, mis en service le 10 janvier 2010 et dont, malheureusement, les habitants de Batna (la majorité) n'étaient pas au courant de l'existence faute d'information de la part de la SNTF, a déraillé le 22 du mois courant à 8 km de Seggana, entre Aïn Touta et Barika. La raison: une partie de la voie (rails, ballast) a été endommagée par les dernières précipitations. Heureusement qu'il n'y a pas eu de victimes parmi les passagers (10 au total). L'autorail en question a été ramené mercredi passé à 18h 30 à la gare de Batna, et tout indique qu'il ne reprendra pas le rail à court terme, en raison des dommages subis. La direction régionale a aussitôt affecté une autre rame pour cette ligne, mais le train est toujours à l'arrêt à cause de la grève des cheminots. Selon certains grévistes rencontrés sur les lieux, «la situation empire et rien ne va plus surtout sur le réseau ferroviaire de la région est, où le trafic ferroviaire régresse de manière inquiétante, notamment le transport des marchandises». Pour enfoncer le clou, les protestataires ont tenu à apporter un autre éclaircissement: «Les normes et les usages au sein de la SNTF imposent la reconnaissance de la voie après chaque intempérie en guise de prévention pour éviter le moindre incident susceptible de causer des dégâts matériels et humains surtout, lesquels peuvent s'avérer catastrophiques.»
CEM Asma Bint Abi Bakr : La directrice nous écrit Suite à l'article paru dans l'édition du 8 mars 2011 intitulé «Un collégien tabassé devant son CEM», la directrice du CEM Asma Bint Abi Bakr nous écrit ceci: «Aucun élève n'a été agressé à l'intérieur de l'établissement, et l'administration n'est pas responsable de ce qui se passe en dehors des murs du CEM. En tout cas, en cette date, et à l'heure supposée de l'incident, la directrice était en mission auprès de la direction de l'éducation. L'incident en réalité a été mis en scène pour toucher à la réputation de l'administration, ni plus ni moins ».