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Les discussions avancent... à pas de tortue
Révision de l'accord bilatéral de 1968
Publié dans El Watan le 04 - 04 - 2011

Le cinquième round des négociations entre l'Algérie et la France concernant l'accord bilatéral de 1968 régissant, entre autres, la circulation des personnes s'ouvre aujourd'hui à Alger.
Les discussions doivent s'étaler sur deux jours. A l'instar de celui qui a été signé avec la Tunisie et une dizaine d'autres pays africains et asiatiques, la France avait, rappelle-t-on, soumis en 2009 à l'Algérie un projet d'accord de «gestion des flux» qui revoit de fond en comble certaines dispositions de l'accord de 1968. Comme pour les quatre précédentes rencontres, il s'agira encore pour les experts des deux pays d'essayer de s'entendre sur un ordre du jour sur la base duquel les gouvernements algérien et français pourront négocier la révision effective de cet accord.
Malgré le nombre important de rencontres qui ont eu lieu à ce jour, les pourparlers avancent assez péniblement.
Certaines sources expliquent la difficulté à aller de l'avant dans ce dossier sensible par l'intransigeance de la partie française. Le gouvernement français, précisent-elles, avance notamment l'argument des accords Schengen sur la libre circulation à l'intérieur de l'Europe afin d'«imposer» de nouvelles conditions pour la délivrance des visas pour les ressortissants des pays non membres de cet espace comme c'est le cas des Algériens.
Aux craintes exprimées par le gouvernement algérien, les autorités françaises ont, pour leur part, souvent argué que leur objectif à travers cette révision est, au contraire, de «faciliter la circulation entre la France et l'Algérie et de fluidifier les allers-retours entre les deux pays». Seulement, ce discours est loin d'avoir rassuré Alger qui pense que la demande française aura pour conséquence de provoquer l'effet inverse et surtout de faire perdre aux Algériens certains de leurs privilèges négociés dans le cadre des Accords d'Evian.
D'autre part, l'on explique l'extrême vigilance de l'Etat algérien par l'importance de la communauté algérienne établie en France. Une communauté, souligne-t-on, dont il faut absolument défendre les intérêts. Récemment, le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté algérienne établie à l'étranger, Halim Benatallah, avait rappelé que l'Algérie voulait garder les privilèges contenus dans les accords signés avec la France en 1968 en matière de visas. Les «accords de 1968 confèrent une préférence aux Algériens du point de vue de la circulation, de l'emploi... Notre souhait est de pouvoir conserver cette préférence», avait-il déclaré en mars dernier à un quotidien francophone algérien. A un quotidien arabophone, il avait par ailleurs affirmé que «l'Algérie ne fera jamais de concessions sur les accords de 1968». Quoi qu'il en soit, du côté algérien, on semble toujours attendre que le gouvernement français clarifie davantage ses positions et ses intentions afin, précise-t-on, de dissiper la méfiance qui entoure à ce jour ce dossier.


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