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Paris veut un accord en 2010
Convention franco-algérienne de 1968
Publié dans Liberté le 24 - 01 - 2010

L'accord a fait l'objet de trois avenants dont le dernier est intervenu en juillet 2001 sous le gouvernement socialiste de Lionel Jospin où Daniel Vaillant, maire du 18e arrondissement de Paris incluant le quartier de Barbès, était ministre de l'Intérieur
C'est un dossier sur lequel la France et l'Algérie ont du mal à avancer mais que Paris veut solder cette année : la signature d'un quatrième avenant à l'Accord de décembre 1968 relatif à la circulation, à l'emploi et au séjour en France des ressortissants algériens et de leur famille. L'Accord a fait l'objet de trois avenants dont le dernier est intervenu en juillet 2001 sous le gouvernement socialiste de Lionel Jospin où Daniel Vaillant, maire du 18e arrondissement de Paris incluant le quartier de Barbès, était ministre de l'Intérieur. L'Accord tient compte de la densité de la relation bilatérale et confère aux Algériens des avantages non reconnus aux ressortissants d'autres pays. Mais en dix ans, la France a bien changé. La droite est revenue aux affaires, et pas dans sa version la plus souple. Le monde a été bouleversé par les attentats anti-américains du 11 septembre 2001 et l'islamophobie qu'ils ont engendrée. L'Union européenne s'est élargie à l'Est et compte 27 membres. Alors que le désir d'émigration est toujours prégnant au sud de la Méditerranée, l'Europe veut s'ériger en forteresse.
La lutte contre l'immigration clandestine y est devenue une priorité. Sous l'impulsion de Paris, un pacte européen a été signé. Il durcit les conditions d'entrée dans cet espace. La France, elle-même, se présente comme “le fer de lance” de la lutte contre les arrivées de nouveaux migrants avec l'objectif de renforcer l'agence Frontex et de rendre la Méditerranée infranchissable.
C'est dans ce contexte qu'Alger et Paris tentent de trouver un nouveau compromis. Liberté a déjà fait état de la difficulté de la négociation qui est aujourd'hui au point mort. En présentant, il y a quelques jours, son programme pour 2010, le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a annoncé son intention de “rénover les relations migratoires avec les pays du Maghreb”. Il asouligné que “des discussions sont en cours avec l'Algérie en vue de la conclusion d'un quatrième avenant à la convention de 1968 et de l'établissement d'un régime de réciprocité pour l'entrée et le séjour de nos ressortissants” et qu'“un projet d'accord migratoire sera soumis au Maroc dans les prochains mois”. Avec la Tunisie, la France a conclu l'année dernière un accord concerté de gestion des flux à l'instar de ceux conclus avec sept autres pays (Gabon, Congo, Bénin, Sénégal, Burkina Faso, Cap-Vert, Île Maurice). La négociation avec l'Algérie est ardue car le pays refuse de basculer dans le régime du droit commun qui va voir la relation bilatérale banalisée. Se prévalant de sa position de premier pays francophone au monde après la France, d'une communauté de plusieurs millions de personnes dans l'Hexagone et d'une relation économique forte, elle revendique un statut privilégié, voire un “partenariat d'exception”. Elle milite pour la libre circulation des personnes. Et quand M. Besson évoque un “régime de réciprocité pour l'entrée et le séjour de nos ressortissants”, il n'exclut bien sûr pas les harkis et leurs descendants, citoyens français.
En campagne électorale en 2007, Nicolas Sarkozy s'était trop engagé en faveur de ces anciens supplétifs de l'armée coloniale qui ne sont pas inaudibles en raison de leur implication dans le débat politique en France. Leur stigmatisation par un responsable socialiste a valu à ce dernier des sanctions de son parti, ajouté à une dénonciation de la droite et de tous les mouvements antiracistes. Dans la négociation qui prend toujours les allures d'un bras de force, la France peut faire valoir son exclusion des gros contrats de ces dix dernières années pour ne pas souscrire à ce “partenariat d'exception”. “Ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières”, répond-on à Alger pour tempérer cet argument car la France conserve toujours une bonne part du marché algérien. Prochaine étape : une visite de Bernard Kouchner à Alger. Annoncée pour février par Mourad Medelci, le chef de la diplomatie française a indiqué de son côté lors de la présentation de ses vœux qu'aucune date n'avait jamais été retenue.


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