En marge d'une conférence de presse, tenue au siége de la wilaya, la directrice de l'action sociale et de la solidarité (DASS) a indiqué que de nouvelles mesures sont à l'étude au niveau du gouvernement pour améliorer les conditions de rémunération des affiliés au filet social. Le statut précaire des personnes touchant une indemnité d'activité d'intérêt général (IAIG) a été à l'origine d'un mécontentement exprimé souvent en sourdine par des personnes soucieuses de préserver leur maigre acquis en bénéficiant d'une petite pension en contrepartie de menus travaux. Récemment des employés du filet social ont, dans le sillage du mouvement de protestation qui a gagné plusieurs secteurs du pays, tenté de porter leur voix aux responsables concernés, revendiquant une revalorisation de leur indemnité et la permanisation dans les emplois occupés. En tout, se sont 5150 personnes bénéficiant de l'IAIG qui sont inscrites dans ce dispositif à travers l'ensemble des communes de la wilaya, selon les chiffres communiqués par la DASS. Les nouvelles mesures annoncées devraient permettre une augmentation de la pension servie à cette catégorie de personnes, a-t-on précisé de la même source. Le dispositif du filet social est destiné aux personnes sans ressources et sans emploi, dont les veuves et les orphelins. Faute d'effectifs suffisants, de nombreux bénéficiaires de l'IAIG exercent dans des administrations et établissements publics, sans pour autant être considérés comme fonctionnaires, et ce quelle que soit la qualité du travail fourni. «Nous sommes victimes de notre statut, malgré les nombreuses tâches qui nous sont confiées. Nous voulons que le gouvernement prenne conscience de notre situation, car étant des orphelines et des femmes sans protection et sans ressources, nous demandons une reconsidération de notre pension», affirment des employées du filet social. Ces dernières assurent qu'elles vont écrire une requête et recueillir les signatures nécessaires avant de l'adresser à qui de droit.