Les enseignants retraités d'Alger attendent toujours ce que va décider leur tutelle, le ministère de l'éducation nationale, au sujet des logements de fonction et d'astreintes qu'ils occupent toujours. Lors d'une conférence organisée, hier, au siège de l'Ugta, le comité des retraités de l'éducation nationale d'Alger ont réitéré leurs revendications. Dans l'immédiat, les concernés exigent l'annulation officielle des mises en demeures actuellement en suspens, l'arrêt des poursuites judiciaires déjà introduites et la prononciation de leur maintien dans les lieux jusqu'au relogement. Dans un deuxième temps, le département de Aboubaker Ben Bouzid, est appelé à respecter ses engagements. Abdelmadjid Azzi, responsable de la fédération nationale des retraités, présent à la conférence, a révélé qu'il existe un « plan d'action » approuvé par les deux parties pour la résolution de ce problème. Selon les termes de ce plan, les enseignants retraités n'ayant pas de logement ne seront pas expulsés. « Il est temps que le ministère de l'éducation nationale prenne conscience sur lui de ne pas jeter les retraités à la rue, ce qui serait une injustice flagrante », affirme M. Azzi. Le comité se dit concerner mais non impliquer dans l'enquête annoncée par la tutelle, toujours en cours, dans le cadre de l'assainissement de la situation des logements de fonction et d'astreintes. « Nous aimerions entendre un discours clairs », indique le président du comité. Selon lui, « le ministère tergiverse » sur l'attitude à prendre.