Journaliste spécialisé dans le monde de l'automobile, directeur de rédaction du site Internet Dzautos, Nabil Meghuiref revient dans cet entretien sur les préparatifs du second Rallye des médias. -La deuxième édition du Rallye des médias est programmée pour le mois de mai. Où en sont les préparatifs ? Les préparatifs vont bon train. L'équipe d'organisation est à pied d'œuvre pour être au rendez-vous. De nouveaux médias et de nouvelles marques automobiles ont rejoint la famille du rallye. Pour cette édition, ce sont, en principe, une soixantaine de journalistes (environ 30 médias) qui auront le privilège d'être les acteurs de la 2e édition du Rallye des médias. L'année passé, la 1re place est revenue à l'équipage de la Radio El Bahdja (BMW X1) alors que la deuxième et troisième places sont revenues à l'équipe du Jeune Indépendant (Opel Insigna) et Kenza Communication (Chevrolet Captiva). -Cette manifestation sera-t-elle organisée avec la FASM comme cela été le cas pour la première édition ? Bien sûr, la FASM est notre partenaire dans cet événement. D'ailleurs, je tiens à remercier le nouveau président de la FASM, M. Chihab, et tous les membres fédéraux pour l'aide qu'ils nous fournissent pour la réussite de cette 2e édition du Rallye des médias. -Certains estiment que la situation sécuritaire chez nos voisins tunisiens n'est pas très reluisante. Qu'en est-il de cette situation et est-ce que vous avez pris toutes les dispositions pour garantir la sécurité des participants ? Je pense qu'il ne se passe pas un jour sans que l'on lise dans la presse nationale des reportages qui soulignent que la situation en Tunisie est très calme aujourd'hui. Mieux encore, face aux rumeurs de la rue, moi-même et 3 autres journalistes de différents quotidiens nationaux, nous nous sommes rendus en Tunisie, par route, la semaine dernière, afin de nous enquérir sur la situation. En toute honnêteté intellectuelle, nous avons retrouvé la Tunisie que nous avons toujours connue, à savoir une Tunisie tranquille et accueillante. Cela dit, nous travaillons en collaboration avec les services de sécurité algériens pour l'encadrement du rallye en Algérie, mais également avec les autorités tunisiennes pour assurer le bon déroulement de l'événement sur le sol du pays frère, comme cela a été le cas l'année dernière. -La communauté algérienne est l'une des plus importantes pour la promotion du tourisme en Tunisie. Cette manifestation n'est-elle pas considérée comme un «outil» de relance du tourisme chez nos voisins ? Aujourd'hui, il y a un peuple frère qui a besoin de nous, les Algériens, pour le sauver de la paupérisation. A ma connaissance, jamais un Algérien n'a abandonné une personne qui lui demande de l'aide à fortiori qu'il s'agisse de son voisin. L'économie tunisienne repose sur l'industrie du tourisme. La quasi-majorité du peuple tunisien vit grâce au tourisme. Je pense que c'est la moindre des choses que nous puissions faire à l'endroit de nos frères tunisiens. Si le Rallye des médias, Alger-Hammamet-Yasmine, encourage le retour des touristes algériens en Tunisie, cela sera une énorme fierté pour tous les participants au Rallye des médias.