Le système de veille mis en place contre la redoutable maladie de la grippe aviaire, sa définition, la prévention et la sensibilisation ont constitué les principaux thèmes de la journée d'étude organisée à la salle des conférences de la wilaya de Mila, sous le haut patronage du wali et du P/APW. Cette rencontre a regroupé les représentants des services agricoles, de la Chambre d'agriculture, de la santé publique, de la conservation des forêts, des responsables de laboratoires, ainsi qu'un parterre fourni de vétérinaires et autres intervenants. Les trois communications inscrites à l'ordre du jour et développées par des professionnels et professeurs du CHU Benbadis de Constantine et du centre universitaire de Guelma étaient essentiellement focalisées sur la définition, l'explication des mesures préventives, les orientations et les voies et moyens mis en place dans le cadre de la politique nationale de suivi et de lutte contre le fléau, afin de pallier à toute éventualité de propagation du virus de la grippe aviaire. Le thème relatif aux « oiseaux migrateurs », véritables vecteurs de la maladie, a été au centre des interrogations des présents et a suscité de larges débats. La prévention, de l'avis partagé des spécialistes, demeure le moyen le plus sûr de se prémunir contre les risques d'introduction de la maladie qui terrifie le monde en ce troisième millénaire. A cet effet précisément, les pouvoirs publics ont pris une série de mesures allant dans le sens de l'interdiction d'importation de la volaille et des œufs de couvoir ainsi que l'obligation de procéder à des analyses systématiques sur les volatiles suspects, a expliqué un intervenant. Le premier cas atteint de la grippe aviaire chez l'homme, devrait indiquer un autre intervenant, s'est manifesté durant l'année 1997 à Hong Kong. Il faut cependant rappeler que les scientifiques sont persuadés que le virus de la grippe aviaire ne se transmet pas aux humains à travers la consommation de la viande de poulets ou des œufs.