L'APC reste indifférente aux doléances des habitants qui n'ont eu de cesse de l'alerter sur la dégradation du cadre de leur cité Les habitants de la cité des 864 logements (ex-EPLF), sise à la nouvelle ville Ali Mendjeli, sont perplexes et bien ennuyés devant l'attitude affichée par les responsables des services communaux, qui se complaisent à leur promettre avec grande promptitude monts et merveilles, mais qui finissent par ne rien faire, laissant des familles entières subir les affres d'une cité désordonnée. Au centre de ladite cité, des locaux commerciaux ont été construits à l'intérieur d'un jardin, sans jamais été attribués, vu que l'entreprise chargée de la réalisation a été tout bonnement dissoute. Une autre entité, l'entreprise de promotion immobilière (ENPI), a hérité des biens et projets de l'EPLF. En prenant le relais, cette dernière n'avait pas eu le souci de se conformer aux engagements, «juridiquement prouvés», de livrer aux attributaires une cité achevée et d'attribuer ou vendre les locaux commerciaux, lesquels, complètement délaissés, et dans un état de délabrement avancé, servent de refuge et de lieux de débauche à des jeunes qui, de jour comme de nuit, s'adonnent à des beuveries qui finissent le plus souvent pas des rixes et des agressions, sans que nul ne puisse intervenir, de peur d'être pris à partie par une horde de délinquants incontrôlables. L'état du cadre de vie de la cité, devenue un dépotoir à ciel ouvert, a fini par faire réagir un groupe de résidants qui ont contacté les services de la sûreté pour dégager ces malotrus. Mais rien n'a été fait, et à ce jour le calvaire continue. Pareil pour la direction de l'ENPI qui a pourtant l'obligation de procéder au nettoyage du chantier avec l'enlèvement de tous les gravats et autres restes et de régler définitivement le problème des locaux. De son côté, l'APC reste indifférente aux doléances des habitants qui n'ont eu de cesse de l'alerter sur la dégradation du cadre de leur cité et des dangers occasionnés par la rupture des canalisations des eaux usées et d'AEP. Invités à, au moins, nettoyer le jardin et en fermer les accès, pour éviter l'intrusion des voyous, les services communaux sont restés mutiques.