La société algérienne de psychiatrie a organisé, samedi dernier, une journée d'étude régionale ayant regroupé plusieurs médecins et psychologues à la salle de réunion de l'assemblée populaire de wilaya (APW) de Tizi Ouzou. Cette rencontre s'est articulée particulièrement sur des communications ayant trait au domaine de la psychiatrie. Le Docteur Boudarene a évoqué, dans son intervention, la relation médecin-malade. A ce sujet, il dira que «c'est dans la relation thérapeutique, tissée patiemment au fil des consultations et du dialogue médecin-malade – un dialogue singulier qui se nourrit de la conscience du premier et par la confiance du second – que réside, sans doute, l'art de guérir».Dans le même contexte, il a expliqué que «si le savoir médical donne au praticien les moyens scientifiques pour traiter avec compétence la maladie, c'est de la magie du lien de confiance mutuelle tressé par les deux partenaires, médecin et malade, et de cette alchimie particulière qui s'en dégage, que le traitement de la maladie se transforme, comme par enchantement, en «soins de l'homme» et en «guérison». De son coté, Dr Benboudjema, de l'hôpital central de l'armée, a parlé de l'alliance thérapeutique. Selon lui, «c'est l'alliance précoce qui est la plus fiable pour prédire le devenir des enfants». Il a également relevé que l'importance de l'alliance thérapeutique, non pas entre un enfant et un thérapeute mais entre un parent et les thérapeutes de son enfant. D'autres communications ont été également présentées durant cette journée d'études. Il s'agit, entre autres, de celles intitulées «le sens du symptôme dans les thérapies traditionnelles», «l'entretien motivationnel dans les additions» et «relation entre psychiatre et somaticien à propos de la prise en charge des malades mentaux».