Cinq employés de l'APC de Sidi M'hamed, membres de la section syndicale du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), ont été licenciés par le président de l'APC, M. Bourouina. «Nous avons été destinataires de décisions de licenciement le 14 du mois. Le seul motif qui a été invoqué est la création d'une section syndicale autonome, ce qui est pourtant un droit garanti par la Constitution», affirme Redha Macheri, président de la section syndicale, et d'ajouter : «Le président de l'APC n'a pas permis depuis 2002 la création d'une cellule syndicale au sein de l'APC. Il a entravé toutes les démarches devant réaliser cet objectif. M. Bourouina ne veut pas de syndicat dans l'APC, ni de l'UGTA ni du Snapap». Les employés grévistes affirment qu' «avant 2002, il y avait une section syndicale affiliée à l'UGTA, la cellule était opérationnelle, mais elle n'avait pas d'agrément, cela ne l'a pas empêchée de fonctionner pleinement avec la bénédiction du président de l'APC». Contacté hier, le P/APC, M. Bourouina, nous dira que «les grévistes n'ont pas respecté la loi». «En plus de n'avoir pas déposé de préavis de grève, toute la section syndicale est illégitime, car elle dépend de l'aile de la Snapap qui n'est pas reconnue. Aussi, les employés n'ont pas convoqué une assemblée générale pour la création de la section syndicale», assure Bourouina.