Les quatre principales maladies non transmissibles, les maladies cardio-vasculaires, le cancer, les pneumopathies chroniques et le diabète, tuent trois habitants de la planète sur cinq et entraînent des dommages socioéconomiques considérables dans tous les pays, en particulier les pays en développement, a signalé l'OMS. La décision de l'Assemblée générale des Nations unies de convoquer une réunion de haut niveau sur les maladies non transmissibles, les 19 et 20 septembre prochain, aux USA, constitue une occasion unique pour la communauté internationale de prendre des mesures contre l'épidémie, de sauver des millions de vies et de renforcer les initiatives de développement. Lors des travaux, il sera question d'examiner les objectifs du Millénaire pour le développement, l'incidence croissante et l'impact socioéconomique du taux élevé de prévalence des maladies non transmissibles dans le monde. Un rapport sur l'état des maladies non transmissibles dans le monde, en mettant en particulier l'accent sur les problèmes de développement rencontrés par les pays en développement, sera présenté. L'OMS rappelle que les maladies non transmissibles sont la principale cause de décès chez les femmes dans les pays à revenu élevé ou intermédiaire, et la deuxième cause chez les femmes dans les pays à revenu faible. Près de 90% des décès survenant avant l'âge de 60 ans se produisent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, et pourraient être évités, dans la plupart des cas, par l'éviction du tabagisme, de l'alimentation malsaine, la sédentarité et l'usage nocif de l'alcool, moyennant un dépistage plus précoce du cancer du sein, du cancer du col de l'utérus, du diabète et de l'hypertension artérielle. On estime que si rien n'est fait, les maladies non transmissibles seront responsables de 41,2 millions de décès par an d'ici à 2015.