Il y a environ un mois, un jeune homme a failli passer de vie à trépas suite à une morsure d'un chien pit-bull au niveau de la partie la plus intime de son corps. Evacuée en urgence vers l'hôpital, la victime a eu la vie sauve grâce à l'intervention des chirurgiens. Les médecins ne se sont pas encore prononcés sur sa guérison totale vu la gravité des blessures et la fragilité de l'organe génitale soumis à rude épreuve durant plus de dix minutes. Des témoins oculaires ont affirmé que la bête l'a assailli alors que le propriétaire tentait de jouer un tour pour faire peur à son ami. Des dizaines de cas pareils sont signalés à travers les différents quartiers des villes et villages de la wilaya de Souk Ahras sans jamais susciter la moindre réaction de la part des élus communaux, encore moins de ces parents qui déboursent jusqu'à 200 000 DA pour offrir à leurs enfants ces chiens croisés dont le commerce est interdit sous d'autres cieux. Sans muselière ni ceinture, leur passage en plein centre-ville est l'indice même d'une anarchie sans précédent. Certains parmi les éleveurs ont l'outrecuidance de s'adonner à des courses poursuite le long des artères principales, d'où des scènes de panique chez les passants, notamment la gent féminine et les enfants. Pis encore, le pit-bull est en passe de remplacer l'arme blanche chez les agresseurs de couples et autres voyageurs pendant la nuit.