-Etats-Unis : Des raffineries pétrolières menacées par la crue du Mississippi La crue actuelle du fleuve du Mississippi, qui a provoqué des inondations importantes dans beaucoup de villes américaines, notamment Memphis, menace plusieurs raffineries pétrolières. La forte montée des eaux risque d'atteindre 11 raffineries situées entre la Nouvelle-Orléans et Bâton Rouge, d'une capacité de 2,5 millions de barils par jour, représentant 13% de la production de carburants aux Etats-Unis, selon la société Lipow Oil Associates à Houston. Le risque de perturbation de la production de ces usines s'est traduit par une reprise des cours de pétrole sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) après une baisse enregistrée depuis la semaine dernière. Le prix de pétrole (livraison en juin) a augmenté de 64 cents à 103,19 dollars en fin de matinée à New York, le plus haut depuis le 22 février dernier. Selon les analystes, «l'inondation a un impact sur l'offre et continuera d'exercer des pressions à la hausse sur les prix». Par ailleurs, la montée des eaux a interrompu les livraisons de charbon aux centrales électriques dans le Tennessee et a inondé plus de 100 000 hectares de terres cultivées du Missouri. -Golfe : Le CCG favorable à une adhésion de la Jordanie et du Maroc Les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe (CCG), réunis hier en sommet à Riyad, se sont déclarés favorables à une adhésion de la Jordanie et du Maroc à leur groupement régional, a annoncé à la presse le secrétaire général du CCG, Abdellatif Zayani. Cette décision surprise a été annoncée au terme d'un sommet de concertation des six pays du CCG (Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar), axé sur les développements dans la région, notamment la tension avec l'Iran et la crise politique au Yémen. La Jordanie est un pays voisin de l'Arabie Saoudite alors que le Maroc, un pays d'Afrique du Nord, est situé géographiquement loin des membres du CCG. La Jordanie et le Maroc sont des monarchies, au même titre que les pays du CCG. -Microsoft : Skype racheté pour 8,5 milliards de dollars Le géant américain des logiciels Microsoft a annoncé hier qu'il allait débourser 8,5 milliards de dollars pour acheter Skype, le pionnier de la téléphonie via internet, une opération jugée stratégiquement avisée mais chère et difficile à réaliser. «Stratégiquement, c'est une bonne initiative, mais la politique interne de Microsoft va tuer cette merveilleuse entreprise», a immédiatement commenté Trip Chowdhry, analyste chez Global Equities Research. Avec Skype, Microsoft s'offre une des rares sociétés dont le simple nom est devenu un verbe, comme l'a souligné le patron Steve Ballmer. On «skype» un ami habitant loin, comme on «google» un inconnu sur qui on veut avoir plus d'informations.Skype est aujourd'hui l'application gratuite la plus téléchargée sur les téléphones d'Apple comme sur les appareils fonctionnant sous le système Android conçu par Google : cela montre que ces deux rivaux de Microsoft, qui ont pourtant chacun des services concurrents (FaceTime pour Apple, Google Talk), sont encore à la traîne dans ce domaine.