La première édition du Prix littéraire Tahar Djaout aura lieu le 4 juin prochain, à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Ce prix créé cette année va récompenser trois romans et trois nouvelles. De nombreux participants ont répondu à l'appel à participation lancé le mois de février dernier. Les 56 participants issus de neuf wilayas (Sétif, Oran, Djelfa, Constantine, Alger, Tizi Ouzou, Médéa, Bouira et Béjaïa) attendent certainement avec impatience la cérémonie de remise du prix. Onze participants ont remis des romans, alors que le reste des postulants ont opté pour les nouvelles. Ziad Lefgoum, président de l'association Tussna, qui organise le prix, dira : «Je considère que cette première édition est une réussite car nous avons près de 60 participants dont un Camerounais. Il faut noter également une bonne surprise. Parmi les participants, il y a une vingtaine de femmes. C'est très encourageant.» Les membres du jury, qui sont à pied d'œuvre depuis des semaines, sont des enseignants à l'Université de Tizi Ouzou. Les organisateurs ont également prévu des prix d'encouragement. Cependant, on déplore le manque d'empressement de certains sponsors, qui, selon M. Lefgoum, ont donné leur accord préalable. «J'espère que ceux que nous avons sollicités vont répondre favorablement. La mémoire et l'héritage de Djaout méritent bien un petit sacrifice. Pour le moment, seuls quelques journaux comme Le Soir, Liberté et El Watan nous accompagnent dans notre projet», dit encore notre interlocuteur. La cérémonie, qui aura lieu début juin, commencera avec un recueillement sur la tombe de Djaout à Oulkhou (Azzeffoun), le 3 juin, qui correspond à la date de sa disparition il y a 18 ans. Le lendemain, des conférences, des témoignages, des lectures de textes de Djaout, ainsi que des expositions-ventes des numéros de l'hebdomadaire Ruptures, réédités à l'occasion, sont prévus. La journée sera clôturée par la remise des prix.