Suite à la demande des juges des mineurs, la DAS a effectué, en 2010, 832 enquêtes sur des mineurs impliqués dans des délits et des crimes. Le phénomène de la délinquance juvénile prend des proportions alarmantes dans notre pays. Oran et à l'instar des grandes villes ne fait pas l'exception. Selon une source de la direction de l'action sociale (DAS), 131 enfants et adolescents impliqués dans diverses affaires de délinquance ont été placés et suivis par le service d'observation et d'éducation en milieu ouvert (SOEMO) de la wilaya d'Oran. Les mineurs concernés étaient placés sous contrôle judicaire. Ce service d'observation et d'éducation en milieu ouvert joue un rôle important dans l'éducation, la protection et la réadaptation de jeunes mineurs délinquants ou en danger moral, affirme la même source. D'essence préventive, la mission du Soemo consiste à protéger les mineurs contre toutes sortes de déviations et délits, mais aussi à faciliter leur réinsertion sur les plans social, scolaire et professionnel. Le Soemo a également pour rôle d'assurer la prise en charge des mineurs délictuels placés par le juge des mineurs sous liberté surveillée, en veillant au suivi des conditions de leur évolution et d'emploi de leur temps, tout en les maintenant au sein de leur famille. En 2010 et suite à la demande des juges de mineurs, la DAS a effectué 832 enquêtes sur des mineurs impliqués dans des délits et des crimes. La violence sur ascendants, les coups et blessures volontaires, le port d'armes prohibées et les stupéfiants viennent en tête de liste de ces affaires. Les études démontrent que les problèmes socioéconomiques, tels le chômage, la pauvreté et la déperdition scolaire, sont toujours la cause de la délinquance juvénile. Selon les spécialistes, les conflits familiaux et les dangers moraux ne constituent le premier «pas» vers la délinquance juvénile. Les spécialistes évoquent la démission parentale et la dégradation des mœurs.