Plongée dans une obscurité depuis plus d'une dizaine de journées, la population de la localité «Coulombie» sise au douar Ouled Ouis dans la commune de Sidi Saâda, dans la daïra de Yellel, se plaint de l'indifférence de l'Entreprise de distribution de l'Ouest (SDO). «Quoique nous ayons saisi à plusieurs reprises la SDO pour venir nous réhabiliter la situation, nos doléances sont restées sans réponse et nous continuons toujours à vivre sans électricité», ont tenu à noter les signataires dans une correspondance adressée au wali. «Si notre fixation est menacée par l'absence de cette énergie, nous ne manquons pas de vivre des cas d'intoxication suite à la dégradation des produits consommables», ont-ils tenu à souligner en affirmant «même la situation sécuritaire s'est dégradée et on s'est trouvé contraints d'abandonner nos postes de travail pour veiller sur nos biens». De son côté, la SDO confirme son indisponibilité pour rétablir la situation. «Nous pouvons entamer les opérations d'une nouvelle installation dès que notre assurance nous verse nos dédommagements», affirme-t-on. À vrai dire, les zones éparses de la wilaya de Relizane, désertes des années durant, ont fait l'objet d'une saga de vols de câbles électriques. À Oued Slam, à Dar Benabdellah, à Mendès comme à Yellel, la population rurale ayant fui ses terres durant la décennie de la tragédie nationale hésite encore devant l'absence de l'électricité de revenir repeupler ces douars même si des efforts ont été consentis par les autorités.