Halim Benattalah, secrétaire d'Etat auprès du ministère des Affaires étrangères chargé de la communauté algérienne à l'étranger, a procédé, dans la matinée d'hier, à l'inspection des structures d'accueil au niveau du port d'Oran. Lors de sa visite, il a noté «une nette amélioration» de la qualité de réception et cela, contrairement à l'année dernière, où les services d'accueil laissaient largement à désirer. Pour attirer les touristes, selon lui, le premier point à étudier de fond en comble est bien sûr la bonne qualité des structures d'accueil. Ces mêmes structures qui, de par le passé, ont eu une réputation négative. «Actuellement, a-t-il dit, la conjoncture mondiale est favorable à l'Algérie et il ne faut pas oublier que notre client numéro 1 est la communauté algérienne établie à l'étranger !» On nous a ainsi assuré «l'allègement du dispositif administratif et bureaucratique au niveau de toutes les structures d'accueil, tout en garantissant le volet sécuritaire». En revanche, pour la qualité des services, le maillon faible reste attribué à l'aéroport d'Oran. Face à un nombre de vols qui va crescendo, l'ensemble de l'aérogare d'Oran n'est doté, en tout et pour tout, que de deux scanners ; ce qui occasionne des retards quasi-systématiques. Halim Benattalah a ainsi déclaré aux responsables de l'EGSA (entreprise de gestion des services aéroportuaires) : «l'aéroport de Béjaïa avait également un déficit de scanners l'année dernière ; or, cette année, il a réussi à s'en munir. Je ne comprends pas pourquoi Oran ne réussit pas à en faire de même ?» Le wali d'Oran, faisant lui aussi partie de la délégation, a déclaré pour sa part «tabler» sur la réception de 4 à 5 millions d'estivants pour cette nouvelle saison estivale. Pour cela, argue-t-il, «la somme nécessaire a été injectée».