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Les laissés-pour-compte de Benbouzid
Régulation partielle des contractuels de l'éducation
Publié dans El Watan le 25 - 05 - 2011

Quelque 500 enseignants contractuels de l'éducation, non concernés par le décret ministériel de régularisation publié le 28 mars dernier, sortent dans la rue et exigent, eux aussi, la «permanisation».
Des centaines d'enseignants contractuels de l'éducation nationale poursuivent leur action de protestation devant la maison de la presse Tahar Djaout, à Alger. Ces laissés-pour-compte de la dernière vague de régularisation, opérée par le ministère de l'Education en mars dernier, ne se découragent pas. Mobilisés depuis début avril, ces enseignants contractuels, dont l'avenir est de plus en plus incertain, ne veulent plus continuer à travailler dans la précarité. «Cela fait presque dix ans que je suis enseignant contractuel. J'adore mon métier. Je ne sais faire que ça. Mais je ne peux plus continuer comme ça. Cette instabilité m'est de plus en plus insupportable.
Chaque année, je dois intégrer une nouvelle équipe, m'adapter à un nouvel environnement, à d'autres élèves. Parfois, je me retrouve carrément au chômage, parce qu'il n'y a plus personne à remplacer. Ce n'est pas un emploi, ce n'est pas une vie», fulmine un enseignant, 40 ans révolus, venu de Tiaret pour prendre part au mouvement de protestation qui est à sa 7e semaine. Diplômé de littérature arabe, ce quadragénaire parle d'«exclusion». «Le ministère a régularisé des jeunes contractuels et refuse de faire de même pour nous qui jouissons d'une longue expérience dans l'enseignement. Pourquoi ?», se demande-t-il. Comme lui, il y en a des centaines. «Près de 500 dossiers de régularisation n'ont eu aucune suite», souligne notre interlocuteur. Certains protestataires affirment avoir travaillé comme contractuels durant au moins dix ans. «Cette année, parce que nous n'avons pas pu obtenir des vacations avant le 28 mars, date de la publication du décret ministériel de régularisation, nous nous retrouvons sur le carreau.
C'est vraiment injuste», s'indigne Malika Ajimi, 37 ans. Visage harassé et regard perdu, elle ne cache pas sa crainte de se retrouver définitivement exclue du corps de l'enseignement. «Nous sommes dans le flou, l'inconnu. Nous avons eu une vague promesse verbale de la part des responsables. C'est tout. Rien de concret», regrette-t-elle. Les protestataires réclament une régularisation selon l'ancienneté. «Je trouve injuste qu'après toutes ces années passées au service de l'école nous ne soyons pas régularisés, alors que des jeunes diplômés sont automatiquement recrutés», fait remarquer un autre contractuel. En plus de leur rassemblement, ces enseignants ont saisi plusieurs hauts responsables et institutions.
Ils ont adressé une lettre de doléances au président de l'Assemblée populaire nationale (APN). Ils ont également saisi la commission de l'éducation de l'UGTA et la présidente du Parti des travailleurs. Leur démarche n'a donné jusque-là aucun résultat. «Quel est notre avenir ? Allons-nous rester dans la précarité jusqu'à l'âge de la retraite ? Où est notre droit au travail constitutionnellement garanti ? Sommes-nous des citoyens algériens ?», s'interroge Abdenour, contractuel depuis 2001. Les protestataires ne comptent pas baisser les bras. Leur combat continue…


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