- Téléphones portables : L'usage «peut-être cancérogène» L'agence de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé, hier, que l'usage des téléphones portables devait être considéré comme «peut-être cancérogène pour l'homme». «Les preuves, qui continuent à s'accumuler, sont assez fortes pour justifier une classification au niveau 2b», un des cinq niveaux de la classification qui définit des produits «peut-être cancérogènes pour l'homme», a estimé Jonathan Samet, président du groupe de travail. Il s'exprimait à l'issue d'une réunion à laquelle ont participé, pendant huit jours, à Lyon (France), une trentaine d'experts de 14 pays sous l'égide du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). «Le groupe de travail a fondé cette classification (...) sur des études épidémiologiques montrant un risque accru de gliome, un type de cancer du cerveau associé avec l'usage du téléphone sans fil», a déclaré Jonathan Samet, lors d'une conférence de presse téléphonique. Ce classement signifie qu'«il peut y avoir un risque, et que donc nous devons surveiller de près le lien entre les téléphones portables et le risque de cancer», a-t-il ajouté. - Tébessa : Un homme meurt suite à une immolation par le feu B. Abderrahmane, l'homme qui avait tenté de s'immoler par le feu avant-hier au siège de la mairie d'El Merij, à 50 km au nord de Tébessa, a succombé, hier, à ses blessures à l'hôpital des grands brûlés Ibn Sina de Annaba, apprend-on de source hospitalière. Il était âgé de 50 ans et père de 4 enfants ; il travaillait comme journalier. Pour rappel, il s'était aspergé le corps d'un liquide inflammable après avoir su que son nom ne figurait par sur la liste des bénéficiaires des logements sociaux, attribués en début de semaine. Présentant des brûlures du 3e degré, il a été évacué à l'hôpital de Ouenza, puis à celui des grands brûlés de Annaba où il a rendu l'âme quelques heures après son admission. A noter que durant les cinq derniers mois, quatre cas d'immolation par le feu ont été enregistrés à Tébessa. - Mostaganem : Démantèlement d'un réseau de trafic d'armes Un réseau de trafic d'armes vient d'être démantelé par les gendarmes dans la région de Mostaganem. Dimanche dernier, 16 prévenus originaires de Tiaret de Relizane ont été présentés au magistrat instructeur d'Aïn Tédelès qui a prononcé l'incarcération pour 13 membres du réseau et a mis en liberté conditionnel 3 prévenus. En outre 22 armes dont 16 PA, 3 fusils de chasse, 2 carabines et 1 fusil automatique ont été saisis. Lors des investigations il est apparu que 2 fusils de chasse ont été pris chez des citoyens ordinaires habitants respectivement Skikda et Bordj Bounaama au cours de l'année 1994. Les deux armes proviennent des réseaux terroristes. Par ailleurs chez l'un des mis en cause habitant la bourgade de Lahlaf, au sud de Oued El Djemaa, dans la wilaya de Relizane, les enquêteurs ont mis à jour un véritable atelier de fabrication d'armes. Des ramifications avec la nébuleuse terroriste ont été mises à jour. C'est ainsi que parmi les 3 individus encore en fuite, deux ont été formellement identifiés comme ayant des liens avérés avec le terrorisme. Le démantèlement de ce réseau met en évidence l'ampleur d'un trafic d'armes, de munitions pour armes automatiques et de cartouches de calibre 12 et 16 mm, dont une grande part proviendrait de l'étranger; ce qui suppose l'existence de complicité au niveau du port d'Oran par lequel de toutes évidences armes et munitions ont été introduites sur le territoire national.