Le nombre de plages autorisées à la baignade est passé de 59 en 2010 à 64 cette année. Cinq nouvelles plages seront ouvertes au public pour la saison estivale 2011, apprend-on auprès des responsables de l'Agence urbaine chargée de la protection et de la promotion du littoral algérois (APPL). Il s'agit des plages des Tamaris dans la commune de Aïn Taya, les Ondines nord à Bordj El Bahri, Stamboul à Bordj El Kiffan, Aouïnet Hasni à Raïs Hamidou et de la plage Bekkouche dans la commune de Hammamet interdites pour cause de pollution. Le nombre de plages autorisées à la baignade est passé de 59 en 2010 à 64 en 2011. Un travail de fond a été mené par les services de la wilaya afin d'augmenter le nombre de plages autorisées à la baignade qui était de 30 en 1999, et qui est passé du simple au double en l'espace de 12 ans seulement. Ces nouvelles plages autorisées à la baignade pour cette saison étaient interdites au public lors des précédentes saisons pour diverses raisons. Selon les responsables de l'APPL, «20 plages ont été interdites à la baignade pour la saison estivale 2011 et ce, pour différentes raisons». Les causes sont répertoriées en quatre catégories, à savoir la pollution, la dangerosité, les travaux et l'absence d'accès. «10 plages sont concernées par la fermeture pour cause de pollution, 5 pour dangerosité (rochers à fleur d'eau), 4 pour absence d'accès et une pour travaux», nous affirme-t-on. Parmi les plages fermées à la baignade pour cause de pollution figurent celles de la Fayette et du Campino dans la commune de Hammamet, Deux Chameaux et l'Olivier dans la commune de Bologhine. L'interdiction pour dangerosité concerne principalement les plages de Sidi Fredj ouest, la Fontaine et le Petit bassin à Aïn Benian, Sidi El Hadj et El Marsa centre dans la commune d'El Marsa. Les plages interdites pour absence d'accès concernent celles de Zarzouria et de Aïn Beïda (ex-Sufren) à Aïn Taya, Mazala et les Pins maritimes dans la commune de Mohammadia. Pour cette saison, seule une plage est fermée pour travaux, il s'agit de la plage Kef El Araâr dans la commune de Aïn Taya. Afin de garder les plages propres pour l'accueil des estivants, l'APPL a procédé au recrutement de quelque 600 agents chargés de l'entretien des plages. Quant au suivi de la qualité des eaux de mer, nous apprendrons des mêmes responsables que le contrôle se fait de manière systématique et périodique, «à ce titre, 452 échantillons répartis en six campagnes ont été déjà analysés par l'Institut Pasteur pour le compte de l'APPL. Du point de vue bactériologique, pour la plupart des plages de l'Algérois, les résultats des quatre campagnes ont fait ressortir une qualité bactériologique acceptable et bonne», concluent nos interlocuteurs.