Comme il fallait s'y attendre, la mise en circulation de la nouvelle entreprise publique de transport urbain du chef-lieu de wilaya a été agréablement accueillie par les usagers des transports urbains. Pour rappel, l'entreprise dénommée ETUC avait démarré officiellement le 20 mai dernier, lors d'une cérémonie présidée par le ministre des Transports, Amar Tou, en présence des autorités locales. Le public ne cachait donc pas sa satisfaction quant au retour de cet important outil de transport public qui avait totalement disparu du paysage local il y a plus de deux décennies. Celui-ci devrait non seulement mettre fin au monopole du privé avec son lot d'anarchie et de dysfonctionnements, mais aussi pallier le manque de transports publics sur les liaisons très fréquentées. L'autre avantage est sans doute la qualité du service et la disponibilité de ce moyen, ce qui expliquerait le prix unique de 15 DA pour chaque desserte. En effet, les bus de l'ETUC circulent régulièrement de 6 h à 20 h et observent strictement les arrêts habituels, du moins pour le moment… Toutefois, les dessertes prévues seront assurées graduellement, car l'entreprise n'a reçu pour le moment que dix bus sur les trente programmés. Le premier lot a déjà été mis en service pour les lignes desservant la partie ouest de la ville de Chlef, en l'occurrence les agglomérations de Chorfa et El Hassania. Pour le reste, les liaisons se feront dès la réception des vingt autres bus auprès de l'entreprise SNVI, apprend-on encore. Les rotations seront étendues notamment aux quartiers de Haï Moussalaha Hamadia, Haï Nasr (Radar), Haï El Houria et Ouled Mohamed.Les lignes retenues ont fait l'objet, nous dit-on, d'une étude d'un organisme spécialisé dans le domaine, en l'occurrence le BETUR.