La ville de Blida, marquée par l'instabilité de ses élus, baigne toujours dans la lenteur quant à la réalisation de ses projets et à la gestion de ses affaires, en donnant l'impression d'une ville qui dort ou simplement qui marche à reculons. Les projets à l'arrêt ou entrepris au ralenti sont légion. A commencer par le projet du futur siège de l'APC qui traîne depuis 20 ans, ne dépassant guère le stade de carcasses et de fondations. Situé en plein centre-ville (Bab Dzaïr), il donne toujours l'image d'une base délaissée et polluante au lieu de servir de vitrine d'embellissement et de rayonnement. Non loin de ce site, il y a aussi le projet relatif à la réalisation d'une maison de la culture et d'une bibliothèque qui traîne encore depuis deux décennies. Sur le plan de la circulation, Blida, qui renferme le second parc automobile après la capitale, baigne dans les bouchons et les encombrements avec des points noirs qui font souffrir et les automobilistes et les agents régulant la circulation. La ville souffre également de l'état de ses boulevards, non entretenus et avec des façades anarchiques. Le projet d'aménagement du grand boulevard, servant d'entrée à la ville des Roses et reliant la ville de Béni Mered, Khazrouna et Ben Boulaïd, peine aussi à voir le jour. De même, le projet d'aménagement du quartier Becourt, en plein centre de Blida, est toujours renvoyé aux calendes grecques, et ce depuis plus de sept ans. En sus des retards dans la réalisation des projets, la ville des Roses est jonchée d'ordures.Les environs des oueds de Bouarfa et de Béni Azza croupissent sous les «décombres». L'actuel P/APC est le troisième maire qui semble gérer beaucoup plus le changement des présidents de commissions en procédant au grand déballage qui ne vient pas. Un projet de six entreprises (EPIC) est en cours de lancement par le nouveau wali pour prendre en charge ces problèmes. Toutefois, des blocages et des lenteurs empêchent ces projets de démarrer…