L'accalmie aura été de courte durée chez les agents de sécurité du barrage Beni Haroun. En effet, les 96 agents formant le détachement de la digue, sont entrés en grève illimitée, hier, apprend-on de source sûre. Au menu des revendications, l'intégration, la mise en application d'une augmentation salariale avec effet rétroactif à partir de 2008, ainsi que les primes et indemnités afférentes. Les grévistes dénoncent également «les mauvaises conditions de travail ». Ne voyant rien venir, leurs homologues de l'ADE, au nombre de 61, ont radicalisé leur mouvement. Après le sit-in de dimanche dernier, ils sont revenus à la charge en bloquant l'accès au siège de l'ADE pendant près d'une heure et demie. Le premier responsable du secteur, Kamel Kacemi, considère «incongrue cette action revendicative du fait que les salaires des intéressés ont été augmentés à hauteur de 17 000 DA à partir du mois de mai passé ». Et d'ajouter: «Je me demande pourquoi les plaignants protestent devant l'ADE, alors qu'ils sont employés par l'hydraulique et sont payés par le Trésor public.» A noter qu'un groupe de cinq délégués a été reçu par le chef de cabinet.