Les jeunes (U13) de l'USMS se trouvent à Thuir (Perpignan-France), où ils participent à un tournoi international de football, se déroulant du 11 au 13 juin en cours. Notons que les gamins du doyen des clubs sétifiens sont les vainqueurs du tournoi de l'édition 2010 où ils ont été à tout point de vue exemplaires. Malgré la performance réalisée par les futurs Saoud, Adjissa, Zorgane et autres Rahmani, la direction du club n'a pas dépensé un centime pour le déplacement, lequel a été entièrement pris en charge par les amis et parents d'une équipe engagée sous l'égide de l'USMS. N'ayant pas les moyens de faire face aux frais (visa, assurance, billet et change) relatif à une telle virée, certains tuteurs de joueurs ont envoyé leurs bambins grâce au soutien des autres parents et fidèles supporters du club qui ont mis la main à la poche. Pis encore, les démarches inhérentes au retrait du visa ont été effectuées par les parents eux-mêmes. Devant le «forfait» de la direction du club, les amis et parents de ces enfants talentueux étaient contraints de débourser rien que pour la billetterie (Alger- Toulouse) 519 722 DA. La solidarité de certains fans ayant l'USMS dans le sang s'est en outre matérialisée par l'achat d'équipement sportif. Il est vrai que le président du club s'est déplacé avec l'équipe, mais sans plus. Car les bambins qui ont impressionné plus d'un lors de la précédente édition, n'ont pas vu le moindre centime ou geste du staff dirigeant, qui oublie que ces gamins portent et défendent les couleurs de l'USMS, tombé en décrépitude par la faute de certains dirigeants ne possédant ni l'étoffe ni la carrure pour prendre les destinées d'un aussi grand club. Ceci n'est que la partie émergée de l'Iceberg car ces gamins qui sont partis sans frais de mission doivent se débrouiller pour leur déplacement entre Toulouse et Perpignan et se débrouiller également pour leur nuitée du retour. Il convient par ailleurs de souligner que la participation de l'exercice dernier a été entièrement prise en charge par l'ancienne direction des «grenat» soutenus encore et toujours par certains opérateurs économiques de la ville, le fonds de la wilaya et la commune de Sétif, à l'écoute des doléances d'un club qui trouve le moyen de tourner le dos à ses propres enfants partis en France pour défendre les couleurs de la ville et du pays.