«L'industrie agroalimentaire», tel est le thème du dernier colloque organisé, dernièrement, par la Chambre du commerce et d'industrie «Béni-Chougrane», à la salle des conférences de la maison de la Culture «Abi Ras Ennaciri» de Mascara. «Cette rencontre-débat qui a réuni plusieurs acteurs économiques avait pour objectif de faire connaître les potentialités de la wilaya de Mascara en matière de ressources économiques, humaines et naturelles, de réfléchir aux évolutions susceptibles d'encourager le secteur de l'industrie agroalimentaire et d'inciter les investisseurs nationaux et étrangers à investir dans ce secteur créateur de richesses et d'emplois», dira Benkhalifa Bouziane, directeur de la Chambre du commerce et d'industrie. Qualifié d'important, le colloque, riche en débat, a été une occasion donc pour les intervenants (experts, chercheurs et chefs d'entreprises) d'examiner les bases permettant la promotion de l'industrie agroalimentaire en Algérie en général et à Mascara en particulier. Parmi les interventions qui ont suscité beaucoup d'intérêt celle de Hedad Nacéra, expert et vice-présidente de l'association nationale des femmes chefs d'entreprises (SEVE), intitulée «méthodes de développement de l'industrie agroalimentaire» et l'autre de Nasri Ali Bey, vice-président de l'Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), qui a présenté une importante intervention sur «les exportations hors hydrocarbures» au cours de laquelle il a insisté sur la nécessité de la mise en place d'un plan d'action opérationnel pour le secteur agroalimentaire. Afin de concrétiser cet objectif, notons que le wali de Mascara, Ouled Salah Zitouni, n'hésita pas à confirmer sa disponibilité pour accorder toutes les facilités, l'ouverture des portes et lever toutes les contraintes pour encourager l'investissement. «Pour attirer les investisseurs algériens et étrangers à investir à Mascara, les responsables de l'ensemble des secteurs ont été appelés à mettre à plat tous les problèmes qui freinent l'investissement à Mascara, et, ce, par l'exploitation des assiettes de terrains et autres infrastructures abandonnées et la mobilisation des poches foncières devant servir d'assiettes pour l'implantation des entreprises économiques», nous dit-on.