Pour Alain Juppé, il est hors de question que la France demande pardon. Lors d'une rencontre avec une quarantaine de jeunes étudiants algériens réunis dans une salle du Centre culturel français d'Oran hier, Alain Juppé a affirmé qu'«il faut regarder notre passé en face». Le chef de la diplomatie française a aussi rappelé que son pays n'était pas prêt à aller au-delà, jusqu'à la repentance. «Je pense que c'est quelque chose à laquelle nous ne sommes pas prêts, parce qu'il faut tenir compte à ce moment-là de beaucoup de considérations historiques qui compliquent beaucoup les choses», a-t-il affirmé.