Les familles exclues de l'opération de relogement lancée au mois d'avril de l'année écoulée à la rue de Roumanie, ont tenu, avant-hier, un sit-in devant le cabinet du wali. Il s'agit de 260 familles selon le chiffre avancé par les protestataires, alors que durant cette opération seulement 697 familles ont bénéficié de logements à la nouvelle ville Ali Mendjeli. «L'ex-wali a assuré la programmation de 1 400 logements pour régler la situation des citoyens de la rue de Roumanie; en 2006, 1 300 familles ont été recensées par les service de l'APC, mais le jour de l'opération nous avons été surpris d'apprendre que nous étions exclus», a déclaré le représentent des protestataires. Ce dernier soutient mordicus que toutes les familles exclues détiennent des actes de propriété et leurs situations sont légales pour bénéficier de ce logement. «Nous avons été sortis de nos maisons par la force lors de l'éradication du quartier ; tous nos bagages sont entassés actuellement près de la fourrière municipale alors qu'on est toujours sans abri», a-t-il déclaré. Malgré plusieurs recours transmis aux autorités concernées, aucune action de régularisation n'a été entreprise au profit de ces familles. «En plus de toutes nos souffrances, certains parmi nous ont été condamnés à un an de prison après les sit-in de protestation que nous avons tenus durant l'été de l'année écoulée à la rue de Roumanie, sur le lieu même de nos anciennes habitations; ainsi nous ne pouvons même pas réclamer nos droits», a-t-il ajouté. Le chef de cabinet du wali a assuré aux protestataires que leurs recours sont en étude au niveau de la daïra et que leur situation sera réglée.