Lundi, date de la seconde réunion de la commission installée par la Fédération algérienne de football (FAF) pour choisir le futur sélectionneur, a provoqué une (forte) poussée de fièvre au niveau des rédactions. Chacun y est allé de ses favoris pour le poste «selon les échos recueillis auprès de sources proches du dossier » pouvait-on lire dans les commentaires.A l'arrivée, la fédération n'a pas dévoilé le nom de l'heureux élu. Elle s'est contentée d'annoncer le nombre de dossiers de candidatures reçus et signifié que deux coaches restent en lice pour le poste de sélectionneur national. Dans la foulée, elle s'est abstenue de dévoiler leur identité, prolongeant ainsi de quelques jours le suspense. La FAF s'est accordée quelques jours pour finaliser les contacts. A présent, tous les regards vont se concentrer sur les (deux) potentiels candidats, dont le Bosniaque Vahid Halilhodzic. Ce dernier semble être le premier choix de la fédération. L'intéressé a confirmé à plusieurs médias algériens et étrangers les contacts avec des responsables de la fédération qui, à leur tour, n'ont pas démenti ses propos. Mieux encore, le Bosniaque a avancé que les négociations étaient sur la bonne voie. Précisant au passage que rien n'est encore signé entre les deux parties. Selon nos sources, les négociations sont très avancées et seraient sur le point d'aboutir. Il ne resterait que quelques détails à régler avant l'annonce officielle de l'engagement de Vahid Halilhodzic comme sélectionneur de l'équipe d'Algérie. Tout aurait été aplani et les deux parties se sont mises d'accord sur un court délai de réflexion avant de conclure l'accord. Maintenant, reste à connaître le second nom de l'entraîneur inscrit sur les tablettes de la commission chargée d'étudier les dossiers de candidature. La piste d'un coach français est celle qui revient le plus souvent dans les articles de la presse algérienne et française. Ont été cités, entre autres, les noms de Domenech, Le Roy, Le Guen, Lemerre… Pour le premier cité, en l'occurrence l'ancien sélectionneur de l'équipe de France, Raymond Domenech, la fédération par la voix de son président, Mohamed Raouraoua, a démenti tout contact avec lui. Il n'a jamais été dans les petits papiers de la FAF. Même chose pour son compatriote Claude Le Roy qui a dirigé plusieurs sélections africaines. A aucun moment il n'a figuré sur la liste de la FAF. Tout comme Roland Courbis, présenté par des agents français comme un potentiel choix de la FAF. Paul Le Guen, lui aussi souvent cité par les mêmes sources, a peu de chance d'être le second coach dont parle la commission que préside Mohamed Mecherara. Roger Lemerre a lui-même confirmé qu'il n'était pas demandeur. Reste la piste de Phillipe Troussier, évoquée au début de la large consultation et qui, depuis, semblait être sorti des visées de la fédération. Il demeure une piste sérieuse malgré ses dernières déclarations, où il affirmait être encore sous contrat jusqu'en octobre prochain. Cet obstacle peut être levé si les deux parties décident d'entamer leur collaboration à partir de la fin de l'année 2012 et à quelques mois du début des éliminatoires de la CAN 2013 et de la Coupe du monde 2014 qui débuteront en 2013.