Les syndicalistes de la DAS se rebiffent Les délégués syndicaux auprès des établissements sociaux dépendant de la direction de l'action sociale (DAS), sont venus hier tenir un sit-in devant leur direction. L'action n'a pas duré longtemps puisque le DAS a vite fait d'absorber la colère en accueillant dans son bureau les protestataires. Ces derniers exigent le rétablissement dans son poste le délégué du centre spécialisé dans la protection de l'enfance (CSP) de Bouzourane. Ce dernier, ayant dénoncé ce qu'il a qualifié de mauvaise gestion de la part de la directrice du centre, a été sanctionné par les services du ministère de tutelle après l'envoi d'enquêteurs et l'élaboration de rapports aux résultats contraires au sien. «Je me suis moi-même déplacé au centre et j'ai constaté que tout était en règle, ensuite la tutelle a envoyé une autre commission qui a tiré les mêmes conclusions, sur la base de laquelle les services du ministère ont décidé de sanctionner le délégué par un détachement, et non pas une mutation comme il croit», nous a indiqué hier le DAS.De leur côté, les délégués ont dénoncé à l'occasion ce qu'ils qualifient de mépris de la part de la direction du centre, répondant par le silence aux nombreuses correspondances. Ils ont dénoncé aussi le silence de l'union de wilaya de l'UGTA qui n'a pas bougé le doigt dans cette affaire. Pas de master dans le LMD en biologie Trente-quatre (34) étudiants licenciés en biologie, spécialité physio-pathologie, sont privés de leur droit de concourir pour le master cette année à l'université de Batna. L'information est tombée comme un couperet lundi dernier au moment où ces étudiants s'y attendaient le moins puisque le système LMD dans lequel ils sont inscrits, garantit la graduation d'un niveau à un autre sur concours.Pour dénoncer cette annulation, les 34 étudiants ont tenu hier un sit-in devant le rectorat exigeant que le master soit maintenu. Ils ont aussi refusé d'être dispatchés sur d'autres filières voisines ou d'intégrer d'autres instituts comme l'a suggéré le chef de département. Cette promotion unique fait visiblement les frais d'une gestion catastrophique des options lancées sans études préalables. En cas d'échec, à chaque fois, le rectorat a recours à l'option facile sans tenir compte des étudiants.
Les enseignants contractuels exigent leurs droits Plus d'une trentaine de professeurs de l'enseignement supérieur (PES), employés par contrat à durée déterminée par la direction de l'éducation ont tenu, hier, un sit-in devant le siège de cette dernière. Même s'ils n'ont pas pu rencontre le directeur, ces PES ont pu faire parvenir leurs doléances contenues dans une correspondance qu'ils lui ont adressée. Dans cette lettre, on apprend que les 36 enseignants concernés n'ont pas perçu leurs salaires depuis le mois de septembre dernier, ni la prime de rendement. Les protestataires qui exigent de percevoir leur dû, demandent aussi à la direction des éclaircissements au sujet de leur situation administrative. En effet, à la veille de la fin de l'échéance fixée au 30 juin, concernant l'opération d'intégration des enseignants contractuels, ceux de Batna attendent toujours un geste de la part de la DE. Dans leur correspondance, ils rappellent les instructions ministérielles et celles signées conjointement par le département de Benbouzid et la direction de la fonction publique, pour régulariser le statut de cette catégorie d'enseignants.Un cadre de la direction a expliqué que les situations de salaire sont envoyées chaque trimestre au contrôleur financier pour le visa, et si retard il y a, il est à ce niveau. Concernant l'intégration, notre source a expliqué que l'échéance du 30 juin n'a rien à voir avec la confirmation ou non au poste et serait liée à la suspension des salaires pour les mois de juillet et août. Selon notre interlocuteur, ces PES seront intégrés définitivement en septembre prochain.