La mise en route, ce jeudi, de ce nouvel édifice dédié aux insuffisants rénaux va beaucoup atténuer la pression jusque-là exercée sur le centre d'hémodialyse qui ne disposait que de 8 générateurs. Après plusieurs années d'attente et de souffrances de 53 dialysés (es), revoilà le tout nouveau et beau édifice dédié aux insuffisants rénaux. L'inauguration du centre, situé au centre ville qui coïncida avant-hier mardi avec les festivités marquants le 49ème anniversaire de l'Indépendance a été solennellement présidée par le chef de l'exécutif local, M.Mohamed Bousmaha, en présence des autorités locales, civiles, militaires, judiciaires, des élus de la nation et de représentants du mouvement associatif. Le centre à proprement parlé reste un joyau architectural, constitué de 4 étages et de sous-sols, élaboré par le bureau d'études MANI. Equipée de 30 générateurs et d'autant de lits, la clinique dispose désormais d'une équipe médicale spécialisée dont une néphrologue et un urologue, renforcée par une équipe pluridisciplinaire de paramédicaux, d'un laborantin et d'un psychologue, le tout avec des équipements technologiques de dernière génération. Une situation qui va renforcer l'offre et permettre au personnel de disposer de seulement quatre heures de dialyse par jour, le matin, et par conséquent disposer de plus de temps pour l'entretien. Le centre totalement climatisé est aussi équipé d'un poste générateur électrique de 400 KWA, de deux stations de traitements d'eaux, d'un ascenseur, de salles d'attente et d'espaces de détente aménagés. Coût de ce bijou qui vient renforcer la carte sanitaire à Tiaret : 30 milliards de centimes. Sa mise en route prévue ce jeudi va beaucoup atténuer la pression jusque-là exercée sur le centre d'hémodialyse qui ne disposait que de 8 générateurs et sur ceux de Sougueur, Ksar-Chellala et Frenda. Le wali a, d'ailleurs, préconisé la destruction de l'ancienne structure et la récupération de l'assiette à d'autres fins par l'EPH-Tiaret qui va, désormais, administrer d'ailleurs cette nouvelle clinique. Inutile aussi de dire la satisfaction affichée tant par le DSP, M.Mohamed Chagouri que par M.Lounis Rezki, directeur de l'EPH. Au-delà du plaisir suscité par la réception subsiste dans le fond le problème de la greffe rénale que beaucoup de malades attendent à Tiaret depuis des lustres.