Parti pour réaliser une grande saison, l'Aigle noir, version 2005, marque le pas et boucle la première phase à la septième place avec uniquement 21 points. Cette position n'est pas en conformité avec les moyens mis à la disposition d'un collectif « gavé » n'ayant été ni à la hauteur des investissements effectués ni des espérances des fans déçus. La mauvaise préparation d'intersaison, le recrutement en vrac, la quelconque prise en charge du collectif géré avec la devise des deux poids deux mesures sont les principales causes de ce décevant parcours. L'instabilité du staff technique et les frictions entre dirigeants, n'étant pas exempts de tout reproche, ont fait le reste. Après quinze étapes, l'Aigle ne fait peur à personne. Serrar ne parle plus de titre mais d'une place au podium. Afin de rectifier le tir pour ne pas dire sauver la face, Serrar profite du mercato pour faire le ménage. Amrane et El Hadi Adel ont été cédés à l'USB, tout comme Boutemdjet et Younès. El Hadj Aïssa, qui était quant à lui donné quasi partant à la JSK, n'ira nulle part. « Je ne quitterai l'Entente que pour un club européen », nous confie le néo-international qui met ainsi fin aux rumeurs des uns et aux spéculations des autres. Dans l'optique de renforcer le groupe par des joueurs en mesure de ramener le nécessaire à une team capable du meilleur, Bouguerra (FC Nantes), Djefaflia (Hanovre), Zaidi (AS. Nancy), le Nigérien Alex Djeba (FC Jules Bergère) et le Belge Brice Bekegel (La Gantoise), renforceront le onze sétifien qui prépare le match de coupe qui aura lieu finalement à Bouira en lieu et place de Tizi Ouzou. Pour le boss sétifien, tout n'est pas négatif. « La déception de nos supporters est partagée. On aurait aimé terminer la phase aller avec plus de points. Le bilan n'est pas totalement négatif sur toute la ligne. J'espère que les correctifs apportés donneront le fruit escompté, d'autant que tout est mis en œuvre pour que l'équipe termine dans le trio de tête. Cet objectif est dans nos cordes. Avec un peu plus de chance et de réussite, on sera au rendez-vous », souligne Serrar qui croise les doigts ...