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20% des salariés non déclarés
Sécurité sociale de Blida
Publié dans El Watan le 20 - 07 - 2009

Un cinquième des salariés dans la wilaya de Blida n'est pas déclaré à la sécurité sociale. Le taux de sous-déclaration témoigne de l'absence ou de l'incapacité des services de contrôle des activités économiques à assurer convenablement leur mission.
Selon l'unique enquête réalisée en 2008 par les contrôleurs de la CNAS de cette wilaya, dans le secteur du marbre, la plupart des travailleurs n'étaient pas déclarés en dépit de la dangerosité de cette activité, notamment avec la maladie de la silicose qu'elle provoque.
«Tous secteurs confondus, le taux de sous-déclaration dans la wilaya de Blida peut atteindre 20%. La frange la plus touchée reste la gent féminine où nous avons remarqué ces dernières années qu'il y a un recours systématique à la main-d'œuvre féminine à bas salaire et sans aucune protection», affirme M. Amam, contrôleur à la CNAS. Il est regrettable de constater aussi, selon un médecin relevant de la médecine du travail, que l'inspection de travail oblige les entreprises à signer un contrat avec la médecine de travail sans pour autant les obliger à respecter les clauses du contrat.
«Même la prévention contre les maladies professionnelles n'est pas assurée au sein de la quasi-totalité des entreprises», précise-t-il. Du côté des salariés, il faut dire qu'il y a un manque flagrant en matière de sensibilisation de la masse ouvrière. Cette dernière, ne connaissant pas ses droits, surtout en matière de conformité aux délais, se retrouve, dans la plupart des cas, dans l'impossibilité d'accéder à ses droits sociaux en tant que contribuables. Dans la plupart des entreprises, les commissions d'hygiène et de sécurité (CHS) ne sont pas tenues régulièrement, les registres de médecine du travail et d'accident de travail ne sont pas, non plus, régulièrement remplis.
Dur d'être contrôleur
D'un autre côté, la médecine du travail, explique le même médecin, ne peut supporter tous les frais inhérents à la santé en milieu professionnel. «Il n'y a que la visite médicale qui est facturée à 100 DA à ce jour. La prévention et le diagnostic des risques, nous les faisons gratuitement», affirme-t-il. La mission d'un contrôleur de la CNAS n'est pas une sinécure, laisse entendre M. Amam, qui parle d'une très forte hostilité de l'environnement vis-à-vis de la fonction de contrôle et, ajouter à cela, les difficultés de la cartographie du terrain : des entreprises cachées non répertoriées travaillant au noir difficilement localisables sachant aussi que «la wilaya de Blida comprend un tissu industriel très complexe allant de Meftah, Larbaâ, Baba Ali dans la partie est jusqu'à Oued Djer dans la partie ouest», argue-t-il.
Le manque de logistique et d'une ressource humaine qualifiée ne joue pas en faveur de l'accomplissement de la mission de contrôle dont les objectifs, tient-il à préciser, ne sont pas atteints. «Il est très difficile pour nous de couvrir un territoire aussi vaste par suite de manque, dans le quantitatif et dans le qualitatif, d'un effectif compétent. Depuis sept ans, nous n'avons bénéficié que d'une seule session de formation, pilotée par notre direction générale, mais entre temps, il y a eu des mutations : il faut que l'on actualise nos connaissances juridiques, droit de travail, etc.», explique-t-il. Concernant le volet relatif aux accidents de travail, ce responsable parle d'une tendance à la hausse des accidents en milieu professionnel parmi une pyramide d'âge de jeunes travailleurs depuis un certain temps notamment «dans les petites fabriques de plastique, marbre, ébénisterie, les accidents sont dus essentiellement au manque de normes de prévention».
Selon un responsable de la médecine du travail, il n'y a pas une réelle politique de prévention des risques en Algérie étant donné que les organismes qui possèdent des bases de données en matière d'accidents de travail existent, mais il n'a jamais eu de traitement statistique pour permettre d'élaborer un processus décisionnel à même d'identifier, par exemple, quelles sont les entreprises où le risque d'accident est élevé et pourquoi, et ce, «afin de réduire le taux de ces accidents», a-t-il encore expliqué. «La CNAS devrait inviter la médecine du travail, pour faire un traitement de la base de données qui est en sa possession et ceci pour dégager des liens de causalité concernant le taux et la typologie des risques dans telle ou telle entreprise et asseoir un dispositif de prévention. L'étude statistique des risques nous permet de dégager une politique de santé. En tant que médecine de travail, nous n'avons jamais joui du retour d'informations de la part de ces organismes alors qu'il devrait y avoir une entité nationale qui collecte toutes les données à partir des administrations au niveau wilayal, ce qui devrait remonter jusqu'au niveau national », conclut dans ce sens le médecin.


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