Les robinets des 400 logements de la cité Tlydjen, du CEM Bakhouche (Tandja), de Garita (rue Sillègue), des 500 Logements CNEP (près des tours) et d'une partie de Chouf Lekded, pour ne citer que ces endroits, sont à sec depuis plusieurs jours. Cette pénurie qui perdure, indispose les citoyens ne voyant pas le bout du tunnel, d'autant plus que leurs doléances n'ont pas obtenu le résultat escompté. Le recours aux citernex ne règle pas le problème. «Contactés à plusieurs reprises, les responsables de l'ADE font non seulement la sourde oreille, mais avancent des arguments qui ne tiennent pas la route», diront de nombreux citoyens qui se sont approchés de nos bureaux pour alerter les autorités locales. «Nous n'avons pas les moyens financiers pour nous payer régulièrement des citernes d'eau à 600 et 800 DA. L'ADE qui se fait payer rubis sur l'ongle, à chaque trimestre, est tenue de trouver une solution à ce problème intervenant de surcroît en pleine canicule», précisent nos interlocuteurs, estimant que leur patience à des limites. Pour avoir le son de cloche de l'ADE, on a pris attache avec M.Abbaoui, l'intérimaire du chef de zone qui dit en substance: «Ces perturbations concernent les cités alimentées à 100% du barrage Aïn Zada. Les coupures d'électricité sont la principale cause de la pénurie d'eau qui touche de nombreux quartiers du chef-lieu de wilaya. Les autorités locales ont été saisies. Nous ne ménagerons aucun effort pour que la situation retrouve son cours normal dans les prochains jours.»