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Les Algériens préparent le réveillon
A quelques jours du nouvel an
Publié dans El Watan le 28 - 12 - 2005

A chaque fin d'année, les Algériens ont de plus en plus tendance à vouloir faire la fête. Dans ce contexte, la panoplie des offres des établissements hôteliers et des restaurants est étoffée. Si les uns choisissent un cadre intimiste, les autres préfèrent voyager, histoire de faire une coupure avec le quotidien et prendre un peu de recul.
L'Onat enregistre des demandes importantes de séjour. La Tunisie est classée en tête du podium pour des considérations purement économiques. Les tarifs qu'offre cette destination, malgré la cherté du billet d'avion, restent compétitifs. Les prestations sont globalement satisfaisantes : aucune comparaison possible avec les offres locales. Contacté, Hammouche Belkacemi, président-directeur général de l'Onat, affirme : « Il y a énormément de demandes en ce moment. La Tunisie est une demande express pour les 2/3 jours de fin d'année contrairement à l'Egypte qui est une destination prisée en moyenne durée, généralement une semaine à 10 jours. Les gens profitent des vacances scolaires pour partir. D'autres préfèrent la Turquie, la Syrie, le Liban et le Maroc (tourisme culturel). » Les grands établissements hôteliers font leur promotion et attirent leur clientèle directement. Des produits sur le Grand Sud pour une semaine sont proposés sous forme de circuits touristiques à Tamanrasset et à l'Oasis rouge, Timimoun. C'est quasiment la même clientèle de l'été, à savoir des cadres moyens. En fait, tout dépend de leur revenu, plus il est important plus la destination est éloignée (l'Egypte est plus chère que la Tunisie, la Turquie est au même niveau que l'Egypte et le Maroc est un produit intermédiaire). Marrakech est une ville très demandée pour son cachet, ses particularités et les services spécial réveillon de fin d'année qu'elle offre. Parmi les clients de l'Onat, figurent aussi les enseignants et les professions libérales. Des étrangers viennent également passer le cap de la nouvelle année. Même si on est loin du rush, ils sont de plus en plus nombreux. « Le produit Grand Sud, notamment le Hoggar et le Tassili, attire énormément. Nous avons deux charters qui viennent de Paris et de Marseille pour le marché français et des petits groupes d'Italiens, d'Espagnols, de Grecs aussi. Depuis quelque temps, c'est un marché qui s'ouvre de plus en plus suscitant beaucoup de curiosité », souligne le patron de l'Onat. La France reste malgré tout notre plus gros marché depuis la mise en place de charters à partir de Paris sur Tam et Djanet. Un type de tourisme qui complète celui de l'évasion et de la découverte. Il peut être perçu comme une recherche d'enseignements, de découverte et de rencontre avec certains types d'environnement, mais c'est aussi une demande de grand air, de méditation, de pèlerinage spirituel et de recherche de soi. En effet, les Européens d'une manière générale ont la possibilité et les moyens de s'évader plusieurs fois par an et de dispatcher leurs vacances. Le Sud a sa clientèle, mais l'Algérie, pour peu qu'elle s'en donne les moyens, peut drainer d'autres types de vacanciers et constituer une destination pour une clientèle de niche. Cependant, il y a des contraintes qui freinent les élans dont le visa d'entrée en Algérie. Certaines agences françaises n'obtiennent pas le fameux sésame et sont obligées d'annuler des séjours. A l'approche du réveillon, on met les petits plats dans les grands du côté du Sofitel Alger. Comme chaque année à cette période, les préparatifs vont bon train. L'hôtel a fait 200 couverts durant le réveillon de l'an dernier. « Pour cette année, nous attendons entre 200 à 220 couverts au maximum avec 2 points de vente que sont la grande salle Aurès et le restaurant Le Continental. En ce moment, les ventes sont encore ouvertes, mais elles pourront prendre fin avant le week-end, car il y a de plus en plus de demandes », nous a affirmé la responsable de la communication. La principale clientèle du réveillon se compose essentiellement de familles algériennes et d'une minorité étrangère, car ces derniers préfèrent passer cet événement auprès de leur famille. Deux formules ont été retenues, la première à 13 500 DA/personne (apéritif, amuse-bouche, dîner avec animation musicale, orchestre et DJ jusqu'à l'aube) et la deuxième à 26 000 DA/personne-41 500 DA/deux personnes (dîner, animation, chambre, petit-déjeuner et accès discothèque). L'accès discothèque La Casbah avec verre de bienvenu et canapé est fixé à 5000 DA. Au Hilton Alger, le décor a été planté il y a quelques jours. La direction promet une ambiance carnaval jusqu'au petit matin dans le grand salon Tassili avec un dîner-spectacle aux rythmes de Marcia Grandini qui touche le public autour de ses interprétations expressives et chaleureuses. Et pour séduire à coup sûr, petite cerise sur le gâteau : le numéro figurant sur le billet d'entrée (15 000 DA/ personne) permettra aux chanceux de gagner un voyage pour une personne à Kuala Lumpur (Malaisie), Dubaï ou Bangkok. Une clientèle plus jeune et moins nantie a jeté son dévolu sur des hôtels plus abordables de la côte algéroise. A l'hôtel El Riadh de Sidi Fredj, il est prévu trois dîners-spectacles. L'un au Gastro et l'autre à Dzira au décor pittoresque avec son cadre agréable qui invite les fêtards à découvrir les plats traditionnels du pays. Des artistes ont décidé de franchir le seuil de la nouvelle année dans la salle de conférences avec une animation exceptionnelle. Le repas coûte 5500 DA et pour deux personnes chambre comprise, cela coûte 15 500 DA. « Les gens veulent faire la fête sans avoir à s'occuper des préparatifs.Tout est affaire de décor et d'imagination. Nous espérons obtenir entre 75% et 80% de taux d'occupation », explique le directeur de l'établissement. La même ambiance est promise à El Marsa, El Manar et au Club Azur Plage. Entre amis, en famille, en couple, en groupe ou en solitaire. Chez soi, au restaurant ou au spectacle. Chacun a choisi sa façon de marquer le passage d'une année à l'autre. Mais la plupart des Algériens préfèrent célébrer la nouvelle année en famille, se regroupant autour de la télévision. « Une soirée de fin d'année coûte un salaire minimum en Algérie », souligne un peu dépité un citoyen. Alors, plutôt que de se saigner, les ménages à faible revenu préfèrent trinquer pour la nouvelle année entre intimes et prendre de bonnes résolutions !

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