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Malaise à la cité Belahcène
Dégradation du cadre de vie à Seddouk
Publié dans El Watan le 29 - 12 - 2005

Les habitants de la cité Belahcène, située à la périphérie sud de la ville de Seddouk, continuent d'assister impuissants à la dégradation de leur cadre de vie, en dépit des requêtes multiples formulées aux autorités locales depuis quatre ans.
A commencer par l'état de leur environnement qui se détériore au fil des ans à cause des bouches d'égouts éventrées et abandonnées à la lisière des habitations. Aussi, les passants et les habitants du quartier sont obligés de se boucher le nez pour s'épargner les odeurs nauséabondes qui s'en échappent et détournent les yeux devant un abominable et navrant décor. « Les puanteurs qui se dégagent de ces égouts rendent l'air irrespirable en été comme en hiver. Les rats et les moustiques envahissent nos maisons. Personne ne se soucie de la situation. Les autorités locales ne se donnent même pas la peine de se déplacer sur les lieux pour constater de visu l'ampleur de notre calvaire », racontent, avec colère, les habitants de cette cité laissée pour compte et insistent pour passer en revue d'autres difficultés qui leur empoisonnent la vie quotidienne. Les routes, desservant cette périphérie, n'ont jamais connu d'aménagement digne de ce nom de la part de la municipalité. Quand elles frisent l'impraticabilité, ce sont les habitants eux-mêmes qui mettent la main à la poche pour payer les réfections. Ravinées par les eaux pluviales et caillouteuses, les passants trouvent du mal à supporter la gadoue en hiver et la poussière en été. « Nous sommes les éternels oubliés. Nous avons cru à une vie décente en mettant toutes nos économies dans l'achat des terrains et les constructions de nos maisons sans le concours de l'Etat. Malheureusement, la situation ne s'est guère améliorée pour nous. Nous habitons un bidonville de type moderne dans un chef-lieu communal et de daïra », fera remarquer un habitant Les souffrances endurées par ces habitants ne s'arrêtent pas là. L'absence d'un réseau électrique a poussé certains, dont les habitations nouvellement construites ne sont pas alimentées, à se rapprocher de Sonelgaz pour la réalisation, avec leurs propres frais, d'une ligne principale qui va leur permettre des branchements individuels. « Las de prendre notre mal en patience, nous sommes six habitants à décider de payer le réseau principal de notre poche pour avoir des branchements propres à nous », souligne Seddik avant de s'interroger : « Comment faire quand on est branché chez une tierce personne, de surcroît d'un commerce qui ne s'ouvre que durant la journée. Quand, par malheur, le compteur disjoncte la nuit, nous sommes obligés d'endurer l'obscurité jusqu'au matin afin de demander le rétablissement du courant. Voilà les raisons qui nous ont poussés à débourser de notre poche les branchements, et Dieu sait que nous sommes loin d'être riches. » Après plus d'une année de démarches auprès de cet organisme, les demandeurs n'en revenaient pas lorsqu'ils ont reçu le devis estimatif des travaux qui se chiffre à 240 000 DA. « Nous devons payer 40 000 DA chacun. C'est effarant pour des pères de famille, dont la plupart travaillent comme journaliers », se lamente encore Seddik qui met en avant un autre problème de taille qui entre en ligne de compte : le payement comptant exigé par Sonelgaz. « Nous acceptons de payer cette facture faramineuse, mais avec des facilités de payement, si Sonelgaz nous accorde cette option », enchaîne-t-il.

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