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Un enfant du TNA dans la souffrance
Ouriachi Abdellah
Publié dans El Watan le 24 - 07 - 2011

Bou Ismaïl, une semaine avant le début du mois de Ramadhan. Le metteur en scène du TNA en retraite, Abdellah Ouriachi, 65 ans, rongé par une grave maladie, arrive difficilement à nous apercevoir.
Avec sa voix presque éteinte, il nous murmure quelques mots. «Je souffre, je n'arrive pas à trouver les 2 médicaments et les poches», nous dit-il. Sa silhouette frêle s'est pliée sous le poids de la maladie. En dépit d'une santé critique, il avait subi une intervention en urgence pour éliminer une occlusion intestinale. Il marche difficilement quand il est soutenu par ses camarades. Il lui est impossible de mettre des chaussures. Ses pieds sont enflés. Assis sur une chaise au milieu d'un groupe d'amis, il s'est contenté de les regarder et de les écouter. Mazar Mustapha, Youcef Taouint, Houti Abdelkader, Nadji et quelques artistes locaux de Bou Ismaïl avaient été invités par Ouriachi Abdellah, le metteur en scène oublié.
Le palmarès de Ouriachi est élogieux. Il avait fait partie de la commission de préparation du statut de l'artiste avant de subir les affres de la maladie. Issu de la promotion de l'année 1970 de l'Ecole des arts dramatiques de Bordj El Kiffan,
Abdellah Ouriachi faisait partie des étoiles du TNA qui avaient brillé, à l'image de
Ziani Chérif Ayad, Azzedine Medjoubi, Abdelkader Alloula, Benguettaf, Sonia, Dalila Halilou, pour ne citer que ceux-là. Abdellah Ouriachi a fait plusieurs apparitions, même si elles étaient courtes, dans des films, tels que La bataille d'Alger. Il s'était illustré à la fois en qualité de comédien et metteur en scène, pour des pièces de théâtre qui sont gravées dans les mémoires. Mir Ou Rabi K'Bir faisait partie de ce lot exceptionnel du patrimoine théâtral algérien.
En 1973, Abdellah Ouriachi avait vu une de ses pièces de théâtre intitulée Ya El Akh Rak Met Salal, censurée par les autorités officielles. L'auteur Abdellah Ouriachi avait adapté cette pièce de l'écrivain russe Gogol (Nikolaï Vassilievitch). En 2006, Khalida Toumi, ministre de la Culture, avait réagi en faveur de Abdellah Ouriachi, en le prenant en charge dans une clinique privée à Alger. Une prise en charge médicale, qui, faut-il le souligner, avait soulagé l'artiste et sa famille. Il n'en demeure pas moins que l'ex-enfant actif du TNA, telle une bougie qui s'est sacrifiée pour éclairer les planches des théâtres algériens et former des générations dans le théâtre, est mis aujourd'hui «hors-jeu» à son tour. Ingratitude d'un environnement impitoyable. Il est déjà 22h30. En prenant congé de Abdellah Ouriachi, nous avons eu droit à un sourire silencieux sans aucun geste, «ça va merci, mais j'insiste sur les médicaments», nous murmure-t-il. Les quelques minutes qu'il vient de passer avec ses copains avaient plongé l'artiste dans son passé. Abdellah Ouriachi fait aujourd'hui de la résistance quelque part à Bou Ismaïl, wilaya de Tipasa.


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