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Système politique, maladie et... 6,5 milliards de mortels
Publié dans El Watan le 31 - 12 - 2005

Le système politique algérien (1) demeure assujetti à la volonté des hommes placés à la tête de la pyramide institutionnelle, dont l'un concentre constitutionnellement - et sans doute extra- constitutionnellement - des pouvoirs exorbitants.
Ce système révèle de nouveau l'une de ses tares encore visibles, à l'occasion de la maladie du président de la République. Nos médias - presse écrite notamment - s'accordent à dire que nos dirigeants communiquent mal, a fortiori lorsqu'ils sont malades. De fait, étant des personnages publics, ils sont sous les feux de l'actualité et ne peuvent donc déroger à la règle de l'information due à leur peuple ; dès lors en effet qu'il est jugé apte à se déplacer aux urnes, il doit être de la même manière admis à la maturité suffisante pour pouvoir apprécier les événements fussent-ils des plus douloureux. En ce sens, je considère que le peuple doit pouvoir exercer son droit inaliénable à l'information à l'endroit de dirigeants qu'il a contribué à placer haut dans la pyramide institutionnelle.` Et dans cette perspective, nos dirigeants se doivent humblement de garder à leur esprit qu'ils demeurent des mortels au même titre que les 6,5 milliards d'âmes qui peuplent cette Terre. Même investis des plus hautes fonctions, ils restent donc proches des vicissitudes de la vie ; de la maladie notamment. Et ce, depuis quelques milliers d'années déjà... Qu'est-il resté des personnages clés de ce monde, parmi les civilisations les plus illustres et les plus en vue à travers l'histoire de l'humanité ? Seules leurs œuvres demeurent. Et pourvu qu'elles soient solides, car l'amnésie n'est pas le propre du temps. Seules les œuvres bénéfiques aux peuples ont allégrement traversé les siècles, celles stériles sont citées en tant que telles. Il est vrai que le vaste monde est devenu un simple village planétaire où tout se sait à l'heure de la parabole, d'Internet et du satellite... L'attitude la plus sage et la plus conforme à la mission impartie à nos dirigeants - au demeurant, on l'espère, grâce à nos bulletins de vote - consiste à ne plus nous considérer comme des attardés, car même non instruits et vivant hors champ politique, culturel et intellectuel, nous restons vigilants et capables de déchiffrer des silences qui en disent parfois plus long que les discours fleuves. Là aussi, me semble-t-il, de sérieuses réformes sont à mettre en place ; ainsi par exemple, l'élection d'un vice-président auquel seront déléguées certaines des prérogatives présidentielles et qui, le cas échéant, pourra pallier la carence du pouvoir en exerçant celui-ci temporairement (le temps d'empêchement du président de la République), cette situation pourrait concerner d'autres hauts personnages de l'Etat : président de l'Assemblée nationale, du Conseil de la nation, du Conseil constitutionnel...) de façon à pérenniser l'Etat sérieux tant sollicité par la proclamation d'un certain 19 juin 1965... La délégation du pouvoir, ça existe. De même, on pourrait utilement penser à désigner des porte- parole au niveau des institutions politiques, administratives et judiciaires de notre pays en sorte que ceux-ci, régulièrement investis, puissent nous informer directement de la situation politique et économique de notre pays et de celle de nos dirigeants sans que nous ayons à zapper matin et soir à la recherche de la bonne information concernant et notre pays et nos dirigeants. C'est sans doute la meilleure façon d'éviter les rumeurs, les spéculations et autres allégations de certains médias étrangers peu disposés à dire du bien de nous, en ce sens, ayons l'audace de convertir notre télé en véritable service public et affranchissons ses journalistes de toute allégeance.
1) A.K. : Système politique algérien. Des réformes urgentes d'Etat (El Watan du 6 septembre 2005).


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