Le président de l'association de Stora, Nabil Souames, a tenu, lors de son passage à nos bureaux, à dénoncer les lenteurs enregistrées dans la prise en charge de quelques problèmes que vit cette région balnéaire, qui fait la fierté de Skikda. Il a estimé que le salut de Stora est dans sa réhabilitation en commune comme le souhaitent ses propres habitants. «Stora a été une commune de 1870 à 1986. Il est temps que les pouvoirs publics pensent à lui rendre son statut, seul garant de son développement», a-t-il précisé. Revenant sur les soucis du quotidien, il citera plusieurs défaillances. Et d'expliquer: «Nous avons demandé l'installation de trois ralentisseurs à des endroits stratégiques pour sécuriser les estivants et autres familles qui veillent le long de la corniche, mais malgré les promesses qui nous ont été faites, on attend encore. La région qui englobe les cités Loukil, Griva, Oued Chadi et Stora connaît un manque flagrant en éclairage public, ce qui n'est pas normal pour une région très prisée par des familles qui y veillent tardivement. La mosquée du village, tout comme le centre de soins, sont entourés de mauvaises herbes et de roseaux. Nous avons demandé aux services communaux d'y mener des opérations de désherbage, mais rien n'a été fait encore.»