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Combien de liasses de billets faut-il pour rendre un homme heureux ?
Fanga
Publié dans El Watan le 29 - 07 - 2011

En clôture du Festival international du diwane, mardi 26 juillet dernier, au Théâtre de verdure, le public tlemcénien a assisté à une véritable rencontre artistique. Une fusion. C'est une histoire de coup de cœur et de recherche d'harmonie et l'apprivoisement des karkabou et Maâlem Guinéa sont devenus Fangnawa.
- Ce soir, nous avons assisté à une fusion de deux groupes, comment s'est faite la rencontre ?
Elle s'est faite en France, lors d'un festival, l'année dernière. Le directeur du festival a vu le maâlem travailler dans un endroit et a décidé de le faire venir en France. Il nous a proposé de faire une création avec lui, alors on a mijoté l'idée pendant neuf mois. Ils sont arrivés en France en juillet et nous avons travaillé ensemble pendant 14 jours et commencé à enchaîner les festivals.
- Comment s'est fait le travail d'harmonisation de ces musiques qui ont les mêmes origines mais qui restent tout à fait différentes ?
On s'est rendu compte que le goumbri était essentiellement sur une gamme de ré, alors il fallait que tous les autres composent avec. Les rythmiques étaient ternaires et pas binaires. Bref, il y a eu beaucoup de petits agencements qu'il a fallu réviser, mais il y a une corrélation entre les deux, la transe. Et c'est le plus important pour nous.
- On sent un véritable message à travers vos textes...
La transe sert à distiller tout doucement les messages. Il y a des moments où les messages, trop brutaux, ont du mal à passer alors qu'une seule question suffit parfois : combien de liasses de billets faut-il pour rendre un homme heureux ? Je ne dis pas ce qui est bien ou pas mais plutôt : est-ce que...? On expose des idées et tout le monde se doit de réfléchir.
- La politique est un thème récurrent...
Malheureusement, la politique submerge tout. Ceux qui font la politique, ce sont les hommes et ce sont ces hommes qu'il faut changer. Je me dis que si tout le monde arrive à mettre un petit peu de soi, peut-être que le monde arrivera à changer. Parfois j'ai envie de dire pardon. Par exemple, ce qui se passe dans la Corne de l'Afrique me touche particulièrement. Je me dis qu'il y a des enfants qui sont en train de mourir alors qu'il y a des gens qui vivent dans l'opulence et la richesse. C'est grave et insupportable.
- Un autre thème : la culture africaine. Pensez-vous que la musique soit la gardienne de cette culture ?
La culture africaine, parce qu'elle a été effacée par la colonisation. Ce n'est pas facile pour les Africains de retrouver leur fierté et leur culture, parce que justement, sans culture, on ne peut pas dire qu'on est fier. Je dis africaine mais je pense à toutes les sociétés qui sont orphelines de leur culture, car c'est la base même du qui suis-je vraiment ? Je pense aussi aux émigrés en France, qui se retrouvent complètement déracinés, et qui ne se reconnaissent ni dans leur culture ni dans celle de leur pays d'origine.


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